Par Sudeast Info
Basket : SLB peut encore y croire
Fortunes diverses pour les Maralpins en Nationale 3. Si le Cannet se rapproche du titre, le SLB ne dit pas adieu à la N2M. Pendant ce temps, Menton grapille sur Monaco.
Volley : Le Cannet veut se maintenir
Objectif de la section amateur du club, le Canne-Rocheville cherche à se maintenir en Pré-Nationale. Sa récente victoire contre Cagnes-sur-Mer lance un espoir d'optimisme.
Handball : Cannes fait forfait en N2F
C'est la mort dans l'âme que Cannes-Mandelieu a été poussé vers le forfait général en N2F à mi-saison. La réserve n'était plus viable pour continuer.
Basket : NBAO à un cheveux de faire tomber Vence
Il faudra attendre pour vivre la première défaite de Vence à domicile. Le NBAO, dans un match au sommet de R2M, a frôlé cet exploit. Prometteur.
Basket : Vence s’est fait peur
Au terme de l'un des matchs au sommet du championnat, Vence est venu à bout du NBAO en prolongation. Leader de Régionale 2, le VBC doit assoir sa place en play-offs contre Cagnes.
Basket : Menton a son destin en main
En gagnant son troisième match de la saison, le premier à domicile, la réserve de Menton a fait un pas vers le maintien en R2M. A confirmer notamment contre le SLB.
Volley : Cannes aime les marathons
Au milieu de tableau de N3M, Cannes réalise une saison correcte mais doit faire preuve de plus de régularité pour viser plus haut d'ici le mois de mai. L'objectif de savoir conclure les matchs.
Volley : VBSL bien plus solide en N3M
Dans la zone rouge de N3M la saison passée mais finalement maintenu, Saint-Laurent du Var a bien négocié la trêve estivale pour travailler et construire un groupe plus compétitif.
Handball : BTP de retour au premier plan
Grâce à un très beau début d'année 2023, la N2F du BTP reste au contact de Plan de Cuques et pourrait bientôt ne plus rien s'interdire en visant la N1F.
Basket : Menton doit gagner à domicile
Incapable jusqu'à maintenant de gagner à domicile, la réserve de Menton surnage en Régionale 2 grâce à deux succès à l'extérieur, mais cela ne peut plus durer pour s'en sortir.

Ode à toi, Hugo

Ecrit par Martial Hespel

Finaliste malheureux du double à l'Open d'Australie avec son partenaire, le Polonais Jan Sielenski, Hugo Nys va devenir 22e mondial de la spécialité. Un autre monde, celui dont les fondations ont été narrées dans nos colonnes, au quotidien, entre 2013 et 2018.

Un peu par hasard, mais par bonheur, nous avons découvert la qualification de Hugo pour la finale du double de l’Open d’Australie il y a trois jours. Nous avons pris une claque de plaisir. Lorsque Magsport06 a ouvert ses portes en mars 2013, nous avons très vite suivi Hugo. Les matinées à surveiller le Live de l’ITF, à suivre ses matchs sur des 10.000 dollars en Tunisie, au fin fond de la Géorgie, en Italie etc… Les après-midi à enchaîner, très souvent, avec des doubles, contre des paires wild-cards locales. Les petits messages parfois échangés au milieu d’un match interrompu par la pluie où il affrontait Ouzbek ou un Macédonien 1544e mondial.

Des interviews pour évoquer ses qualifications et ses titres, très souvent en double, sur des tournois à des années lumières de son rendement actuel dans des conditions parfois précaires. On se souvient de nos questions naïves, mais nous étions contents pour lui : « Alors Hugo, la semaine prochaine tu vas rentrer dans le top 400 du double, qu’en penses-tu ? » Et nous avions toujours la même réponse qui prenait peu à peu plus de contenu. « Patience… Je suis encore loin d’être arrivé là où je le souhaite. » Pour aller où ? Lui-même ne le savait pas encore.

Hugo se cherchait. Il conjuguait toujours le double au simple à l’époque. Et puis, nous nous souvenons de son premier titre en double en Challenger, à Mouilleron le Captif. Ce coup de téléphone dans le TGV, coupé par les tunnels. Cette euphorie, très vite contenue par la vision de l’avenir. Et puis, l’abandon progressif du simple pour se consacrer au double. Et puis les moments de doute aussi. Les périodes de longues semaines où le classement n’avançait pas, où parfois ça allait moins bien. Là, nous nous tournions vers Guillaume Couillard, son entraîneur, pour comprendre. Car il aura fallu attendre quatre longues années, entre 2013 et 2017, pour retrouver Hugo vainqueur d’un Challenger en double. Comme il aura fallu attendre trois ans, entre 2014 et 2017, pour le retrouver, sur la spécialité du double, à Roland Garros.

Et puis le retour au premier plan. Début 2016 grâce à la demi-finale acquise avec Romain Arneodo sur le Masters 1000 de Monte-Carlo. Et puis, simultanément, Hugo est entré dans la cour des grands, les tournois ATP, le vrai monde professionnel, au moment où la vie a fait que Magsport06 a perdu le fil. Lorsque l’actualité a repris ses droits sur notre média, Hugo est entré dans le top 100, puis le top 60 et puis les Grands Chelem, à chaque édition, depuis deux ans, un autre monde, celui qui sort de la ligne éditoriale amateur de Magsport06. Mais nous avons toujours suivi Hugo.

Nous avons la prétention de l’avoir mis, modestement à notre niveau, en lumière lorsque personne, où si peu, le suivait. Nous aimons tellement ces parcours de gars simples qui arrivent à leur plénitude la trentaine passée par la force du travail. Hugo a disputé, à bientôt 32 ans, une finale de Grand Chelem. Et c’est chouette. Il y a Nadal qui à 18 ans marche sur le monde en simple. Et puis, il y a Hugo qui est peut-être en passe de devenir l’un des meilleurs joueurs du monde en double. Le sport. Le vrai. Celui d’un gamin de la Haute-Savoie qui doit tant à la Principauté de Monaco, qu’il représente en Coupe David.

La prochaine étape de sa carrière, dès le week-end prochain, sur le Rocher, en troisième division, face à la République Dominicaine. La Coupe Davis. L’occasion, pour ce garçon sensible et conscient du chemin parcouru, de tout de suite revenir sur terre, tant est si bien qu’il n’a pas besoin de ce coup de pouce du destin pour atterrir en douceur. Hugo, nous avons encore tant de choses à te dire, de belles déclarations, trop point n’en faut, laisses toi bercer par cet engouement autour de toi, tu le mérites tant, tu es l’étendard de ces sportifs qui, forts de ne jamais baisser les bras, prouvent que le travail paye toujours.



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