La judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste « antibois » Samir Ait-Saïd seront les porte drapeaux de la France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo, le 23 juillet, et prendront symboliquement la tête d’une délégation de 212 hommes et 166 femmes.
C’est la première fois que deux athlètes se partagent cet honneur, au nom de la parité. Agbegnenou est l’une des favorites pour la médaille d’or en moins de 63 kilos. Ait-Saïd vise le podium. Le seigneur tricolore des anneaux, médaillé de bronze aux Mondiaux 2019, évoquait de la fierté, du plaisir et de l’honneur. Mais le natif de Champigny-sur-Marne, où il avait commencé la gym avant de rejoindre le centre d’Antibes, parlait aussi de « pseudo revanche ». Personne n’a oublié, et encore moins les athlètes, sa terrible blessure au cheval aux JO de Rio. Une chute qui le privait de la finale des anneaux, sa spécialité pour laquelle il s’était qualifié.
Les élus ont été choisis parmi 11 candidats. Chez les hommes, il s’agissait du nageur Florent Manaudou, du perchiste Renaud Lavillenie, et de Maxime Beaumont, champion de canoë en ligne. Le cavalier de concours complet Astier Nicolas a dû retirer sa candidature puisqu’il n’est pas sélectionné pour les Jeux.
Côté femmes, la vice-championne olympique du disque à Rio Mélina Robert-Michon, la surfeuse Johanne Defay, la basketteuse Sandrine Gruda, la boxeuse Maïva Hamadouche, la joueuse de tennis Kristina Mladenovic et Charline Picon, championne olympique en titre étaient sur les rangs.
L’équipe de France paralympique a appris aussi le nom de ses deux porte-drapeaux, choisis par un vote du public. Il s’agit de Stéphane Houdet (tennis fauteuil), et de Sandrine Martinet (parajudo).
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