Pour le comité organisateur, il s’agit de refléter la place de la femme dans la société et dans le sport.
Lors des premiers Jeux de l’ère moderne, en 1896, les compétitions étaient exclusivement réservées aux hommes. C’était une volonté personnelle du fondateur Pierre de Coubertin, à la réputation très misogyne et qui désirait célébrer un hymne à la virilité. Ce n’est que quatre ans plus tard, à… Paris, que des athlètes féminines furent autorisées à participer à quelques disciplines compatibles avec leur fragilité et la décence comme le croquet, le tennis ou l’équitation. Il fallut attendre les Jeux d’Amsterdam en 1928 pour que les femmes soient autorisées à disputer des compétitions d’athlétisme.
La présence d’une Marianne dans le logo olympique envoie donc, de façon subliminale, un message fort. Dans l’absolu, le sport féminin a aujourd’hui conquis une légitimité dans la plupart des disciplines. Depuis 2007, une charte rend même obligatoire la présence d’athlètes féminines dans tous les sports olympiques. Mais il reste néanmoins encore quelques tabous à briser. Depuis la création du Comité international olympique, aucune femme n’a ainsi occupé le fauteuil présidentiel. Voilà qui pourrait peut-être intéresser les éventuelles descendantes du baron de Coubertin…
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