On a voulu comprendre. Alors, on s’est tourné vers celui qui, avec Boubacar Sidibé, est l’âme de cette équipe. Pourquoi le début de saison de la N2M du Bâtiment Nice est si compliqué ? Les équipiers de Fathi Krai, éternel pivot de l’équipe, a perdu ses quatre premières journées et est aujourd’hui dernière de son championnat. Une lourde défaite pour débuter à Aix-en-Provence, 40 à 23, puis des revers plus courts contre ROC Aveyron (-4), Prades-le-Lez (-4) et enfin Monaco (-2). Pour Fathi Krai, le constat est simple.
« On a pas de banc. On manque de rotation. Cette année, nous avons très peu recruté et nous avons misé sur les jeunes. Mais ça prend du temps. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas bons, le potentiel est là, il faut du temps. Chamal Abdullah est parti à l’intersaison et pendant plusieurs semaines nous sommes actuellement privés de Mohamed Hamila : fracture à la main. Ce n’est pas facile », explique t-il à www.magsport06.fr. « On a un très bon groupe de sept à huit joueurs, mais derrière, il faut encore du temps pour se mettre au niveau. Dès que l’on fait un ou deux changements, on voit trop la différence. Il faut que tout le monde travaille beaucoup avec un objectif clair cette année : le maintien. On sait de quoi nous sommes capables mais sur une heure on ne peut pas encore tenir. On l’a vu contre Monaco où on est encore à égalité à dix minutes de la fin, mais on craque physiquement. »
Il explique également à www.magsport06.fr une chose simple, à aucun moment l’entraîneur n’est remis en cause après, déjà, une saison précédente difficile. « Le vestiaire est totalement solidaire derrière Rémy Frixa. Nous sommes tous derrière lui. On croit en lui et en son projet. Je peux dire qu’il n’y a aucun doute là-dessus. Nous, avec Bouba, on essaie toujours d’obtenir quelque chose du vestiaire en parlant beaucoup. Le tenir. Revenir à l’entraînement n’est bien entendu pas simple, on est tous dégoûté des résultats, mais on est là, on travaille ! On prend des coups, mais on y croit. »
« On n’a pas de défaite honteuse mais pour le moment il nous en manque pour tenir une heure. Le maintien est faisable, personne n’en doute. Le vestiaire se lie d’une vraie amitié et chacun est uni derrière le discours du coach. On sait aussi que la Poule est très relevée, chacun a ramené des joueurs de haut niveau. Il n’y a aucune équipe légère. On ne peut que progresser, nous nous battrons jusqu’au bout avec nos armes avec un vestiaire uni et solidaire. » Prochain match à venir, le 22 octobre aux Eucalyptus, tout aussi difficile, face à la jeune réserve de Saint-Raphaël.
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