Nouvel entraîneur de la Nationale 2 du Cannet-Rocheville, Sébastien Bozon distille à notre média les premières brides d’un projet ambitieux mais mesuré.
A 46 ans, Sébastien Bozon n’était pas prédestiné à entraîner, un jour, la Nationale 2 du Cannet-Rocheville. Pourtant, c’est bien dans cette même division – mais pas dans la même Poule – qu’il coachait dernièrement, à Lons-le-Saunier, club avec qui il se sépare. « Je me suis mis sur le marché des transferts et le contact a été établi par l’intermédiaire de mon agent, Nicolas Massé. J’avais plusieurs pistes, mais le projet du CCAB m’a convaincu », narre t-il à www.magsport06.fr. Le voici prendre la succession de Maxime Zianveni qui, arrêt de la saison oblige, n’aura eu le temps de ne driver que trois matchs.
S’il réfute une quelconque ambition de monter d’un échelon dans les deux saisons du contrat pour lequel il vient de signer, il compte faire passer l’équipe dans une nouvelle dimension. « Les choses vont changer. Le groupe va évoluer d’environ 60% et je peux déjà annoncer qu’il y aura des joueurs professionnels. Les ambitions sont mesurées mais je suis un compétiteur dans l’âme. Dire que je veux monter en Nationale 1 sur un court terme serait un mensonge. Mais il y a matière à réaliser ici quelque chose de bien. Je vais partir sur un groupe avec huit garçons d’expérience et deux très jeunes. »
Celui qui a tout connu, pendant quinze ans, à Aix-Maurienne, des U15 France, jusqu’à la Pro B, va s’impliquer également dans le contenu technique des équipes de jeunes. « Cela entre dans le cadre d’un développement global du club. »
Sébastien Bozon, après un premier aller retour sur la Côte d’Azur il y a quelques semaines, où il a pu notamment rencontrer quelques joueurs, arrivera définitivement le 3 mai. L’occasion pour lui de finaliser les derniers détails de son projet et d’entamer plus précisément une montée en puissance physique pour son effectif, mais avec quels moyens ? « On attend l’évolution des restrictions sanitaires. Je vais devoir aussi faire un diagnostic des corps. Connaître l’état physique de chacun. A Lons, je n’ai jamais arrêté de m’entraîner. J’avais cinq pros et cinq semi-pros et grâce à la préfecture, la salle était ouverte. »
Quant au cas Tim Blue, il n’en reste pas moins flou. Si le Président Yves Crespin assure que les papiers ont été signés et que la mutation est en bonne et due forme, il n’est pour le moment pas rentré des Etats-Unis. Le champion de France Pro B avec Antibes se rendra-t-il disponible pour rentrer dans les plans de Sébastien Bozon ? Rien n’est moins sûr.
(Crédit photo : François Pietrzak)
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