« On a mal entamé le début de match, on court d’entrée derrière le score. » Réaction de Julien Denat après Montpellier ou Toulouse ? Non, Caluire. A nouveau, les Titans d’Antibes ont payé une entrée en matière trop tendre pour espérer mieux dans une salle pourtant chauffée à blanc pour le retour d’un Saint-Claude vêtu de son plus beau costume trois pièces à l’occasion de la première Nuit du Handball de la saison. Les Maralpins enchaînent une troisième défaite en trois journées dans ce championnat et peuvent nourrir des regrets. Ils sont au niveau. C’est une réalité. Et ce n’est pas du chauvinisme. Défaite de trois buts contre Toulouse, une longueur face à Montpellier, deux lors de la réception de Caluire.
Résonne encore les mots de début de saison de Robin Foubert : « Il faut absolument qu’on travaille vite et bien. Il y a encore beaucoup de travail avant d’être physiquement et tactiquement prêt. Le tiers des équipes que l’on va jouer ne se sont quasiment pas arrêtées de s’entraîner pendant la crise sanitaire grâce à leur statut de centre de formation ce qui n’est pas notre cas. Il faut absolument que chacun prenne ses responsabilités surtout que le groupe sera étoffé. On va avoir besoin de l’ensemble des vingt joueurs. Le groupe vit bien. On produit de bonnes et de moins bonnes choses. On a vu dans les années précédentes que le niveau de jeu avait clairement augmenté. A nous de remettre les ingrédients nécessaires pour ne pas se faire surprendre en début de championnat. «
Et il faut dire qu’avec les centre de formation de Toulouse et de Montpellier, le calendrier n’a pas été tendre avec un groupe qui compose avec un nouvel entraîneur, qui doit imposer ses méthodes. Un effectif qui a considérablement évolué en dix huit mois et le début de la pandémie ainsi qu’une salle Saint-Claude, privatisée pour la vaccination, qui a été à nouveau ouverte aux sportifs à la mi-septembre ne permettant pas à Antibes de vivre une préparation optimale.
La soirée vécue contre Caluire résume bien ce que vivent les Antibois en ce début de saison. Des arrêts spectaculaires, des actions conclues de buts de grandes classes, des blessures, des retournements de situation, de joies, des peines. Pour un résultat similaire aux deux premiers tomes de la saison : une défaite. A l’image d’un coureur cycliste qui a les jambes pour rivaliser avec son adversaire, Antibes va trop souvent manquer le bon coup, celui qui le poussera à courir après le score. Épuisant pour des garçons qui reviennent à hauteur dans le rouge. Une formation Antiboise valeureuse dans le costume d’une bête essoufflée, prête à recevoir de nouveaux assauts d’un adversaire qui ne baissera jamais se garde. « Même si on parvient à s’accrocher, cela ne suffit pas car on n’arrive pas à passer devant. C’est ce qu’il nous manque depuis le début de saison, pouvoir inverser la tendance et gagner. Il faut que l’on arrête de rater ces débuts de matchs et que l’on reste mobilisé », estime le Capitaine dans les colonnes du site internet officiel du club.
Rien d’alarmant. Antibes n’est pas dans le costume de la victime expiatoire qui avait débuté la saison 2019-2020 par sept défaites consécutives là où les scénarios étaient beaucoup plus lourds. Il ne faudra malgré tout pas traîner en route. Samedi, c’est un déplacement particulier qui attend Foubert, Denat, Ghibaudo ou encore Sanssouci, qui vont retrouver leur ancien entraîneur, Gilles Sanchez, l’homme de la montée et du maintien en Nationale 2. Une formation de La Crau qui très correctement débuté sa saison, profitant d’un calendrier peut-être un tout petit plus abordable que celui d’Antibes. Il faudra pour les hommes de Zeljko Anic gérer au mieux les premières difficultés liées à l’infirmerie : Bossenaueur et ou encore Sidibé ne sont pas sortis indemne du dernier match. La mini-trêve de quinze jours est tombée à pic.
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