Par Sudeast Info
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Gardillou sans filet

Ecrit par Martial HESPEL

« Quel discours ai-je tenu auprès de mes filles après la déroute contre Besançon ? Une gueulante plutôt. Les problèmes techniques m’ont dérangé, mais c’est surtout l’aspect mental de mon groupe qui m’a secoué. On entre dans une nouvelle compétition, avec un enjeu très fort à chaque match et on attend de l’investissement et de l’envie car toutes les équipes sont de niveau égal. En juillet dernier, nous avons débuté l’entraînement avec un gros différentiel par rapport aux équipes déjà pensionnaires de l’élite. Pas forcément des lacunes, mais un niveau logiquement en dessous dans tous les secteurs du jeu. Mais, semaine après semaine, nous avons grappillé notre retard. Le niveau des quatre équipes du bas de tableau (Toulon, Dijon, Besançon et Nice) est donc égal pour plusieurs raisons. »

 

« Une zone de turbulences »

 

« Une grande partie du résultat final se joue donc dans l’état d’esprit. Malheureusement, vu le comportement du groupe dans la semaine qui a précédé ce match de Besançon et l’investissement de certaines, nous sommes entrés en conflit. Les joueuses doivent prendre conscience de leurs responsabilités et les assumer. Tout cela passe par une importante et nécessaire remise en question car à Besançon, nous n’avons pas existé dans les duels, sur le plan individuel, dans la technique et la tactique. Et puis, au niveau des ressources mentales, il n’y avait plus personne. Le mental est une des grandes caractéristiques du sport féminin. Il est assujetti à de grandes variations et de perturbations. Piloter une équipe féminine n’est jamais un long vole tranquille. On croise souvent des trous d’air. Besançon, en ordre général, ne nous réussi déjà pas. On réalise une entame de match moyenne, on revient dans le coup, on traverse une zone de turbulences qui nous fait douter et face à une équipe en grande réussite, ça ne pardonne pas. J’ai senti du dépit chez mes joueuses. »

 

« Dijon : une véritable culture de la gagne »

 

« Ce groupe manque de leader. Lorsque je perd Nodjialem Myora qui n’est pas toujours présente lors des déplacements, on sent un vide. Tout d’abord, la vie d’un groupe c’est d’apprendre à se connaître au quotidien. S’accepter, se réconforter, franchir le plus rapidement possible les barrières de la langue, de la culture par exemple. On réalise une belle performance contre Toulon. Mais le match le plus important c’est celui qui arrive contre Dijon. J’ai pris du plaisir dans le déroulement de notre succès face à Toulon. Mais je ne suis pas aveugle sur l’aptitude de Dijon dans ces matchs au couteau. Tous les ans on pronostique la descente de Dijon mais elle est toujours présente au début de la saison suivante. Cette équipe possède une véritable culture de la gagne et sait se mobiliser collectivement. »

 

« Les dividendes de ces sacrifices »

 

« Au delà de ça, Dijon possède une équipe avec de vrais leaders dans le jeu qui apportent une vraie stabilité mentale. Elles savent se remobiliser en temps voulu. De mon côté, Nodjialem n’est pas toujours là et je manque de leader technique et de vestiaire également. Cette équipe a été remaniée dans l’urgence à l’inter-saison car même si sur le plan sportif tout était parfait avec un titre de D2F haut la main, des détails administratifs ont mis du temps à être réglés. J’ai donc un collectif qui ne parle pas la même langue à tous les postes et à ce niveau la communication est très importante tout comme le savoir faire relationnel. Il faut beaucoup de temps pour voir tout se mettre en place. Ce qui m’embête le plus, c’est qu’on avait énormément progressé et on restait sur des résultats très positifs en championnat avec trois victoires lors des quatre derniers matchs de la phase régulière. C’est un championnat dur par les contacts et depuis juillet le travail physique et le renforcement sont très importants. On tourne avec un petit effectif et on commence à toucher les dividendes de ces sacrifices. Je ne m’attendais pas forcément à voir mon équipe gagner à Besançon mais au moins à la perturber. Tout l’inverse s’est pourtant produit ce soir là. Ça me tracasse car l’équipe est très inconstante. On réalise un match très correct couronné d’une victoire à Mios, puis une déroute à Besançon avant de s’imposer largement au score contre Toulon. Dijon est mené par un très bon coach et sans mettre une pression de folie aux filles, elles doivent être sensibilisées à la difficulté de la tâche qui s’annonce. »



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