Nous avions laissé Jérémy Tommasini, 31 printemps, il y a quatre ans suite à son départ du Cros. L’arrière gauche de 195 cm et de retour dans les Alpes-Maritimes avec un projet très ambitieux au HBMMS
Jérémy, suite à tes saisons au Cros-de-Cagnes en Pré-Nationale, tu as quitté le vieux continent…
Je suis parti prêt de deux ans avec mon sac à dos explorer le monde. Une expérience fabuleuse : humainement et personnellement. Je suis parti six mois en Asie du sud puis un an en Australie en visa vacances / travail. Ensuite je suis parti en Nouvelle Zélande et j’ai fait quelques îles du Pacifique. J’ai dû rentrer pour raisons familiales.
Par la suite ?
J’ai retrouvé un travail temporaire à Nice, dans la restauration. La saison de handball avait déjà commencé alors j’ai rejoint le groupe de Karim Labidi lorsqu’il était à Saint-Martin du Var. J’y ai retrouvé quelques copains. D’un commun accord, je faisais au mieux pour être présent malgré mon travail et je ne voulais pas être réprimandé de ne pas être souvent là car je ne souhaitais plus d’obligations sportives dans cette transition, un peu difficile. Puis j’ai vécu à l’étranger, je devais y rester définitivement, mais finalement me revoilà.
Où ça ?
A Amsterdam. Mais je me suis rendu compte que je n’y étais pas à ma place. Je ne me suis pas accommodé là haut. La culture, la météo, la mentalité et le manque de mes proches. Alors retour aux sources. Et ca fait du bien !
Tu as joué à là bas ?
Oui, une saison et demie à l’US Handball Amsterdam, qui évolue en Tweede Divisie : la troisième division. Je pense que le niveau correspond à une faible Nationale 3 chez nous. Le handball néerlandais est très spécial avec moins de contacts, un arbitrage qui laisse à désirer, mais la mentalité et le respect chez eux sont irréprochables et devraient ressortir davantage de nos terrains.
Une belle expérience malgré tout ?
Au milieu d’internationaux, ce fût encore une fois une expérience humaine très riche, au sein du sport que j’aime le plus. Le handball était très présent dans ma vie et m’a permis de créer une vie sociale dans un pays inconnu jusque là. Cela, jusqu’à la crise sanitaire. La Hollande n’a pas été mise en confinement strict – heureusement – et pendant ce temps je suis beaucoup allé courir pour m’aérer l’esprit et sortir du cadre du télétravail.
Te revoilà donc en terre maralpine…
Et oui ! Avec le HBMMS il y a un beau projet en perspective et avec un groupe que j’apprécie d’autant plus. C’est sûr qu’on a équipe à craindre par nos concurrents. Mais comme dans tout sport et par expérience, on parlera de tout ca une fois la saison engagée et après les résultats à la mi-saison. L’équipe a subi une désillusion l’année passée et a vu Grasse se glisser en Nationale 3. A ne pas reproduire cette année : c’est l’objectif. On en a les moyens et on travaillera pour atteindre cet objectif. C’est tout ce que je souhaite pour le club et les personnes qui se sont tellement investies pour le remettre à niveau, mais aussi pour nos jeunes, qui se font de plus en plus nombreux. Le but est de leur apporter un bel avenir dans une atmosphère de famille et compétitive.
Ce qu’on peut te souhaiter ?
Surtout, pas de blessure (rires). J’aimerai faire une belle saison, complète, sur le plan personnel. Au sein du HBMMS, apporter mon expérience, ma personnalité et mon engagement pour espérer voir le club s’épanouir davantage dans un avenir proche, mais aussi lointain.
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