Cannes le savait. Vis à vis du contexte, débuter sa saison par la réception du Havre, n’était pas l’idéal, si ce n’est pour, tout suite, être plongé dans le bain de cette poule unique à quatorze de D2F. « Les nouvelles recrues pour cette saison sont très prometteuses. Collectivement, il faut encore travailler car l’équipe a beaucoup changé. Quand nous serons au point, je pense que cette équipe est capable de montrer du beau handball », prévient la Capitaine. Patience.
Bien que les Normandes n’aient jamais réellement tremblé aux Mûriers durant la rencontre, Cannes-Mandelieu restait à un contact raisonnable. Grâce à l’un des neuf buts de Touré, les locales vont revenir à 16-20, conservant un mince espoir. Mais dix minutes plus tard, le tableau des scores affiche un cinglant 16-26 pour un score final de 19-33. Pas de miracle.
Un nouvel entraîneur sur le banc, le Macédonien Petreski, un groupe qui a beaucoup bougé et qui a gagné en jeunesse ainsi qu’une préparation perturbée avec seulement deux matchs matchs amicaux de disputés en raison de la pandémie et plusieurs joueuses à l’isolement durant la préparation, les signaux n’étaient pas tous, loin de là, au vert. Mais pas de panique. Cannes et le Havre ne boxent pas dans la même catégorie. Les Ciel et Marine, équipe historique du handball féminin tricolore, longtemps en première division, ont frôlé la remontée au sein de l’élite il y a quelques semaines. Cannes se reconstruit et ne cherche qu’une chose, se stabiliser en deuxième division.
L’arrêt du système de deux poules de huit et le retour du championnat unique à quatorze, laisse du temps aux équipières de la Capitaine Alice Barrès pour monter en puissance et ne pas faire partie des trois ou quatre dernières équipes qui descendront en Nationale 1. Samedi prochain, Cannes a rendez-vous à Rennes, qui a aussi perdu lors de la première journée.