Pour ses débuts réels sur le banc de la PNM du Cros-de-Cagnes, Raphaël Gallice est porté par le positif. Deux succès en trois journées et une seule défaite face à l’invaincu niçois du BTP, sur un score fleuve 40 à 31 où le Cros n’aura rien lâché, étant mené un temps 30-16 avant de revenir quelque peu. Face à des équipes de son rang, comme Villefranche-sur-Mer et Carros, deux succès de deux longueurs : amplement suffisant. Face au CHBC et Jérémy Thouin, l’entraîneur de Carros, que Gallice a lui-même entraîné il y a quelques années en Nationale 3 au BTP Nice, le Cros a su faire basculer le mise du bon côté, là où le chassé croisé fût de rigueur pendant une heure.
« Nous commençons très bien le match avec une très bonne défense. Et encore je pense que le score aurait pu être plus important car nous avons trois échecs aux tirs en contre attaque (6-4 ; ndlr). Après Carros à mieux gérer les rotations. Les changements ont mieux fonctionné du côté de Carros que de notre côté. » Ce sont donc les visiteurs qui vont mener 9-11 à la pause. « Nous avons repris le match en main. Le coach de Carros prend un temps-mort dès la 37e et on revient à 15-15 à la 40e. Puis on exploite les supériorités numériques, chose que l’on n’a pas réussi à faire contre le BTP où on prend un 7-2 alors qu’on est en supériorité numérique pendant quatre minutes. Contre Carros, on a été solide défensivement en mettant leur attaque en échec. »
Des points importants qui permettent à l’ESCC d’aborder, ce dimanche, le plus sereinement du monde, sans pression, le déplacement à Mouans-Sartoux. « Il était important de se rassurer suite à notre déconvenue niçoise. On se devait de réagir, de ne pas paniquer lors de nos temps faibles et surtout de ne pas s’attarder sur nos erreurs et rester concentrer. Notre concentration, en semaine, sera aussi un point important durant la saison, nous devons encore faire mieux. » Gallice reconnaît qu’avoir joué seulement trois matchs alors qu’arrive la fin octobre et une reprise de l’entraînement le 2 août, rend le temps long. Et s’il en demande toujours plus à ses joueurs, notamment au niveau de l’investissement et de la concentration, il sait qu’à l’heure actuelle – même si cela va bientôt changer – le calendrier trop haché ne permet pas de conserver une réelle continuité.
Le HBMMS donc le 24 octobre puis, une semaine plus tard, les débuts en Coupe de France Régionale face aux solides Varois de La Valette. Les choses sérieuses commencent. « On va enchaîner deux grosses équipes. Les deux équipes veulent jouer la montée en Nationale 3. Pour ces deux oppositions, on va jouer sans pression mais bien sûr l’objectif reste de gagner les matchs. Je vais essayer à ce que l’équipe élève le niveau de jeu et je sais qu’elle en est capable. »