C’est sans pression que Saint-Laurent du Var s’avance vers un déplacement à Bandol (11e). Il y a dix jours, les Laurentins ont battu avec solidité Vaulx-en-Velin, faisant étalage à cette occasion d’un quatrième succès de rang, les faisant grimper à une très provisoire quatrième place. Le septième, Menton, affiche le même bilan. Mais il est indiscutable qu’après un début de saison quelque peu poussif mais compréhensible, la machine est en route. Cet été, comme il y a un an lorsqu’il a pris les rênes de l’équipe, Agostini est reparti d’une quasi page blanche et encore une fois, ça marche.
Après avoir modelé un groupe la saison passée et réalisé une saison formidable, seulement trois éléments sont restés. « Le groupe a beaucoup bougé durant l’inter-saison. Il a fallu qu’on trouve nos marques et rapidement puisque le championnat c’est année est long et très relevé. Mais dès le début, j’ai senti un truc avec ce groupe, en dehors et sur le terrain. Là, on est douze guerriers et on se donne pour les autres. Il y a une vraie alchimie et c’est vraiment plaisant de vivre avec ce groupe-là », confie à www.magsport06.fr Rodrigue Monge, joueur historique du groupe Laurentin.
« C’est une bande de copains qui joue au basket les uns pour les autres à fond. » Trois journées sont encore à disputer pour terminer la phase aller. Bandol et le derby contre Monaco (3e) en 2022 et un déplacement à Lyon, la lanterne rouge, pour débuter 2023. « On va prendre match après match. Sincèrement, on ne regarde ni devant, ni derrière, on se concentre sur nous et on fera le bilan en temps voulu. Quoi qu’il en soit, je suis très fier du basket que l’on pratique en ce moment. »
On connaît l’importance des victoires qui précèdent les mini-trêves de quinze jours. Des points, de la confiance, de la bonne humeur à la salle et une infirmerie qui peut se vider. Lorsque psychologiquement un sportif va bien, le corps suit beaucoup plus facilement. L’entraîneur et ses joueurs, qui connaissent Bandol, savent qu’en terre varoise, la situation ne sera pas simple mais si le SLB joue son basket en prenant du plaisir, la victoire devrait être au rendez-vous. Un succès à Bandol, bien que Saint-Laurent ne regarde pas en bas, offrirait une vraie bulle d’air vis à vis du maintien.
(Crédit photo : Juliette Benard)