Par Sudeast Info
Handball : Hannard quitte son poste
Julien Hannard quitte son poste de l'équipe première du VSJBHB en Pré-Nationale, qui sort d'une belle saison en championnat et en coupe.
Handball : Lesage, les raisons d’un succès
Promue la saison prochaine en N3F, la réserve de Cagnes-sur-Mer s'est appuyée sur un collectif uni et soudé pour remplir l'objectif de Léo Lesage.
Volley : Continuité à Cannes en N3M
Guillaume Vadon sera toujours à la rentrée l'entraîneur de la N3M de Cannes. Septième le groupe maralpin sera toujours compétitif à la rentrée dans un long championnat.
Basket : En PNF, le Cavigal aura de l’ambition
Après avoir manqué de peu la Poule Haute de PNF, le Cavigal Nice a très bien fini sa saison et se voudra plus ambitieux la saison prochaine avec son entraîneur.
Basket : Alba succède à Longin
Sur le départ du banc de l'équipe une du BC Baous, Eric Longin laisse sa place à Christophe Alba, une nouvelle aventure pour celui qui jouera avec la réserve en PRM.
Handball : Carros retrouve la N3F
Relégué il y a un an en PNF, le Carros Handball Club retrouvera la saison prochaine en N3F au terme d'une saison très particulière.
Basket : Double casquette pour Gimeno
Toujours sur le banc de la R2M du NBAO la saison prochaine, Olivier Gimeno va s'installer sur un autre banc du club niçois à la rentrée.
Handball : Antibes retrouve la N2F
De retour à sa place ? Sans doute. Antibes remonte en Nationale 2 au terme d'une saison bien menée en N3F. Place désormais au recrutement. Il reste deux journées à disputer.
Basket : Longin tire sa révérence
Eric Longin quitte son banc du BC Baous, après une année difficile qui a conduit à la relégation en Régionale 2, il tourne la page.
Handball : Charloton rempile et compile
Toujours sur le banc de la N3M de Grasse la saison prochaine, Jean-Michel Charloton ne va pas chômer en terme de recrutement. Il en est dans l'obligation.

« Mr Estrosi nous veut en Ligue Magnus »

Ecrit par Martial HESPEL

Tout un peuple est dans l’attente. Suite à la fusion de deux clubs de l’élite, le NHCA, champion de France de deuxième division, pourrait récupérer la place vacante en Ligue Magnus. Monsieur Estrosi en sera le décideur. Explications avec Stan Sutor.

Il y a quelques semaines, au terme d’une rencontre à couper le souffle, les Aigles de Nice ont décroché le match 5, synonyme de victoire 3-2 contre Anglet. Un titre de champion de France qui était, cette année, l’unique objectif du staff et des joueurs. Pour monter en Ligue Magnus, il aurait fallu battre en match aller-retour, avec une belle éventuelle, Morzine-Avoriaz, antépénultième de Magnus. Sans honte, mais fatigués après les cinq matchs joués face à Anglet, Nice va s’incliner face au HCMAG, une défaite à Nice 4-2 puis une défaite à l’extérieur 5-4.

Sauf que voilà. Quelques jours plus tard s’est intensifiée et confirmée la rumeur de la fusion entre Morzine-Avoriaz et Chamonix. Une place en Ligue Magnus est donc libre et elle revient légitimement au champion de deuxième division : Nice. Mais pour monter, le NHCA a besoin de subventions et s’est naturellement tourné vers la municipalité. « Le Maire nous a montré sa volonté de nous aider. Je rappelle que même en Division 1, nous avions un tout petit budget : 390.000 euros. Des clubs comme Mulhouse ou Neuilly tournent autour des 800.000 euros. Et pourtant, nous sommes champions de France. Donc l’argent ne fait pas tout, on le voit bien, mais pour monter en Ligue Magnus, les finances doivent suivre », affirme, à www.magsport06.fr, Stan Sutor, emblématique coach de l’équipe depuis sept ans, qui travaille en duo avec Pascal Margerit. « Nous sommes en train de travailler sur le dossier. » Et il faut faire faire vite car ce dernier doit être déposé le 30 avril au plus tard. « La Fédé va l’étudier et nous donner son aval ou non. Mais si la mairie nous aide, je suis confiant. Elle a vraiment montré sa volonté de nous aider. »

Sauf qu’il faut différencier deux choses. Avoir le budget pour monter en Ligue Magnus et avoir le budget pour y être compétitif. Sutor se veut rassurant. « Nous travaillons sur le budget prévisionnel de l’année prochaine pour tout prévoir. Mais il n’y a pas que les finances, il va y avoir des aménagements à faire au niveau de la patinoire. Nous allons trouver des solutions provisoires à tout cela. » Car à plus long terme, le provisoire ne sera plus suffisant. A commencer par la patinoire en elle-même, aujourd’hui trop petite. « Notre club est doté d’un public conséquent et il nous faudrait une patinoire plus grande pour recevoir tout le monde. » Aujourd’hui, le club peut, au maximum du maximum, accueillir 1200 spectateurs, là où les grands clubs français, Rouen, Grenoble ou Gap tourne autour de 3000. Sept clubs de l’élite ont une capacité à plus de 2000.

« Notre patinoire a 30 ans, elle est super, nous en sommes très contents, mais pour jouer à plus haut niveau il nous faut autre chose. Cela pourrait nous permettre de faire plus de recettes mais aussi d’accueillir nos partenaires avec des salons et beaucoup plus de places VIP. On dépendra moins des collectivités sur le long terme. On sera beaucoup plus attractif. Lors de la saison régulière, nous remplissons à 90% la patinoire à tous les coups. En play-offs, c’est plein. Lors du dernier match décisif, il y a eu des pleurs d’enfants, des altercations qu’il a fallu gérer entre les gens qui voulaient rentrer. C’était vraiment compliqué et dur de laisser des enfants à la porte. Avec les dirigeants, nous étions très déçus, mais pour des questions de sécurité, nous avons dû laisser énormément de personnes dehors, c’était impossible. Vraiment pas simple à vivre. Chaque saison, on s’organise de mieux en mieux, mais il ne faut prendre aucun risque. »

« Quand je vois certaines patinoires pleines à 3500 spectateurs… C’est toujours plein. Grâce à ça tu peux vendre des espaces aux entreprises et vivre d’autre chose que de la municipalité. Je tiens à dire que la municipalité nous a toujours soutenu. On l’en remercie vraiment. Mais aujourd’hui, pour monter en Ligue Magnus et y rester sur le long terme, il faut des fonds. On aura surement le plus petit budget du championnat, mais il nous faudrait plus tard trois fois plus pour vivre. Mais je le redis, nous avions le 9e ou le 10e budget de D1 et nous sommes champions de France. Je suis confiant, nous travaillons pour la stabilité et nous avons un réseau de recrutement qui marche bien. Nous avons aussi de très bons rapports avec les services de la mairie. »

Sutor évoque également son soulagement vis-à-vis du discours de Monsieur Estrosi. « Lorsque nous avons été reçu pour recevoir la médaille de la ville, Monsieur Estrosi a été très net en disant qu’il nous voulait en Ligue Magnus. Nous lui faisons confiance. Il nous a toujours aidé. Depuis sept ans que j’entraîne l’équipe chaque fois qu’il nous a promis quelque chose, il a respecté ses engagements que ce soit au niveau financier ou structurel. On s’améliore. Nous allons avoir un grand écran à la patinoire qui sera aussi une source de revenu. »

Cette promotion, suivie d’un maintien, serait sans doute le début d’une longue aventure. Nice, à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde, n’a aucune concurrence et il ne faudrait pas que le projet de jouer chaque année en deuxième division s’essouffle. Un vrai public est demandeur de ce spectable de haut niveau qu’on ne croise pas partout. Pour vous donner une idée, le budget prévisionnel du futur club Morzine-Avoriaz et Chamonix sera de… 1.500.000 euros. Un autre monde.

(Crédit photo : NHCA)



Voir plus d'articles de la même catégorie