A 19 ans Quentin Vanoverschelde a levé les bras pour la première fois de la saison dimanche dernier à Saint-Gilles. Il lance ainsi parfaitement la saison du Sprinter Club de Nice Jollywear.
Il n’aura pas attendu longtemps pour lever les bras. Sous son nouveau maillot, celui du Sprinter Club de Nice Jollywear, l’espoir première année Quentin Vanoverschelde a remporté le Grand-Prix de Saint-Gilles (2e, 3e, POC et Juniors). Ils s’imposent, en échappée à trois, avec ses équipiers Jérémy Ortiz et Vincent Graczyk. « Jérémy et Vincent était dans la bonne échappée. Moi, j’étais mal placé et j’ai manqué le coup. Il y a eu beaucoup de chutes, des rebondissements, alors j’ai fait la course devant. Un groupe est sorti du peloton et personne n’a bougé. J’ai rapidement attaqué pour revenir le plus vite possible. Tout le monde s’est regroupé. Puis, la quasi-totalité du groupe s’est relevé puisque le peloton était revenu à quelques secondes. Avec leur expérience, Jérémy et Vincent ont continué. J’ai à nouveau attaqué derrière, ils m’ont attendu : personne ne reviendra sur nous. »
Celui qui n’a pas encore 19 ans, se dit totalement épanoui dans sa nouvelle formation. « Tout se passe très bien. L’équipe m’a tout de suite intégré. Le mélange entre les jeunes et les anciens est parfait. » Il y a trois semaines, le stage à Flayosc a permis à chacun de se découvrir. Celui qui courait la saison passée à Gap, a découvert le haut niveau amateur aux Boucles du Haut-Var la semaine dernière : « C’était énorme ! On a tous souffert : ça a débouché les moteurs. Malgré tout on fait de bonnes places. » Nice s’est en effet comporté très correctement malgré la forte opposition des équipes de DN1. Lorsque le Sprinter débarque sur une course d’un niveau inférieur, il n’y pas photo : un triplé qu’il faut ajouter à la cinquième place de Jonathan Delalaire. « Terminer ainsi avec Ortiz et Graczyk c’était un honneur. Ce sont deux supers mecs qui donnent tout pour l’équipe et les jeunes. Partager cette victoire avec eux c’est encore mieux que de finir seul. J’apprends énormément. Tu reçois beaucoup de conseils. Sur les Boucles du Haut-Var, un gars comme Jeroen Snick passe sa course à t’encourager : c’est super. »
« Je ne regrette rien »
La suite pour le lauréat de Saint-Gilles c’est le Grand-Prix de Seillans (1e, 2e, 3e, POC et Juniors) sur 93 kilomètres le 1er mars prochain. Il faudra derrière enchaîner avec le Grand Prix de Montauroux (1e, 2e, 3e, POC et Juniors) sur 110 kilomètres. Puis, Vanoverschelde espère être sélectionné pour la première manche de la Coupe de France DN3 le 9 mars avec la Vienne Classic dans le Poitou-Charentes. « Bien entendu j’espère y être. Mais si je n’y suis pas, ça sera aussi tout à fait normal, le groupe possède de nombreux garçons de grande qualité. » La saison dernière, Vanoverschelde était licencié à l’EC Hautes-Alpes (Gap). « J’en ai parlé il y a peu avec mon père. Je ne regrette vraiment pas d’avoir signé à Nice. Ma rencontre avec Vincent Graczyk a été l’élément déclencheur : je ne serais sûrement pas à Nice sans lui. J’ai beaucoup réfléchi avec mes parents avant de répondre favorablement. Aujourd’hui tout se passe bien. Les coureurs et le staff sont géniaux. Notre masseur, Joseph Sabeja est quelqu’un de très bien. Tout le monde est là pour te tirer vers le haut »
Sur ce début de saison ensoleillé, plane toujours, et pour longtemps, le souvenir de Théo Conte, disparu tragiquement il y a deux semaines. « Cette victoire elle est pour lui. Je l’ai connu à Flayosc. Nous avons eu de très bons rapports. C’était quelqu’un de très souriant. Malheureusement j’étais dans la totale incapacité de venir à ses obsèques mercredi dernier et je le regrette beaucoup. » Quentin, tout comme le Sprinter, continueront de lui rendre hommage tout au long de la saison.
(crédit photo : Sprinter Club de Nice Jollywear)
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