Après trois journées en NF3, le Monaco Basket Association est 7e au classement. Le promu, s’il a trouvé son rythme en défense, se cherche encore en attaque.
Apprentissage (nom masculine ; singulier) : fait d’apprendre un métier, une technique.
Le Monaco Basket Association découvre, apprend, engrange de l’expérience, en résumé il s’endurcie. Créé en novembre 2009, le club du Président Eric Elena, débarque cette saison en Nationale Féminine 3, après le gain du titre en d’Excellence Régionale la saison passée. Toujours sous l’égide de sa coach emblématique, Babette Aranda, les Monégasques n’ont jamais encaissé plus de 58 points par match lors des trois premières journées du groupe A de la cinquième division. Une vraie réussite défensive. Cette solidité a été suffisante pour gagner au HTV (49-52), mais pas pour décrocher les deux points à domicile contre Rognac (42-50) et face à Nîmes (52-58). « Nîmes possède deux scoreuses qui tournent en moyenne à 20 points par match : on les laisse à moins à de dix unités chacune », nous présente Aranda. « On tient très bien en défense. » Tout est au point. Mais de l’autre côté du panier, l’efficacité offensive lasse encore à désirer. « Nous ne sommes pas au point en attaque. En bloquant l’attaque du HTV, nous avons réussi à trouver des solutions offensives à côté. Mais à domicile, tu as beau bien défendre, si tu ne met pas de paniers tu ne peux pas gagner. On rate trop de paniers facile à deux points et de lancer francs également. Ça coûte très cher en Nationale 3. »
« Une balle dans le pied »
Malgré tout, pour Aranda, le MBA est aujourd’hui sur une pente ascendante même si son équipe, toujours selon elle, n’est pas vraiment mise en difficulté par les défenses adversaires : « C’est toutes seules comme des grandes qu’on se tire une balle dans le pied. » Monaco doit donc encore roder un collectif qui a été rajeuni à l’inter-saison avec les arrivées de quatre joueuses du Cavigal Nice Basket 06 (NF3) âgées de 19 ans. L’ex-joueuse de Roquebrune Sandra Zaplata, est également venue renforcer le groupe. « Les Niçoises ont apporté de la jeunesse au groupe. On retrouve cette fougue défensivement », analyse Aranda. La coach compte cette saison sur un effectif très homogène où dix joueuses, plus une quatrième mutée, sont toutes capables de tenir leur rang en NF3 : « On sent toujours une certaine pression pour gagner sa place. C’est assez complet à tous les postes. » La quatrième mutée n’est pas en reste : « Elle est là pour palier à une blessure. Mais si à l’entraînement elle monte en puissance, je n’hésiterai pas à lui donner sa chance », précise la coach. Monaco semble donc armé pour tenir toute une saison à un niveau très correct. Reste maintenant à régler ce souci offensif et si la défense conserve son imperméabilité « plus rien ne nous arrêtera. » Le 13 octobre à 15h30, Monaco se déplace à Avignon. Un match qui oppose deux équipes qui comptent le même bilan : une victoire et deux défaites. Les Avignonaises sortent d’une très grosse claque (106-60), dans la salle du BC Solerien, seule équipe de ce groupe A à avoir gagné ses trois matchs.
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