Par Sudeast Info
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« Un projet viable et ambitieux »

Ecrit par Martial HESPEL

Olivier Tuso prend la succession de Cyril Lecocq sur le banc de la NF2 de l’AS Monaco. Revanchard, l’ex-entraîneur de Roquebrune en Nationale 1 arrive avec l’envie de réussir.

Olivier, avant de comprendre pourquoi tu as signé à l’AS Monaco, il faut savoir pourquoi tu as décidé de ne pas continuer à Roquebrune…

Malgré un championnat de Nationale 1 qui s’est bien déroulé, avec un groupe, bien que restreint, de qualité, avec un bon maintien, le club a pris la décision de ne pas continuer à ce niveau et de rejouer en Nationale 2. Ce n’est pas le projet sportif ambitieux que j’imaginais. Ce n’était pourtant pas simple de se maintenir et on s’en est donné les moyens sportivement, les filles ont été courageuses, même si c’était compliqué voir parfois dangereux puisqu’il n’y avait que peu de rotations. Le club a estimé que le projet Nationale 1 n’était pas viable et que les finances ne le permettaient pas. Je peux comprendre, mais je ne vois pas bien où est le projet sportif.

Quand as-tu été mis au courant de la décision des dirigeants du RCMB ?

Personnellement, la décision m’a été annoncée avant la fin du championnat. Il devait rester six journées à jouer. J’ai demandé aux dirigeants de ne rien dire aux filles pour qu’elles continuent de s’investir pleinement sur le terrain. Ma demande a été respectée. On s’est maintenu.

Pourquoi Monaco car finalement tu vas jouer dans la même division que si tu étais resté à Roquebrune ?

Voilà maintenant un moment que le Président Arnaud Giusti me demande régulièrement en fin d’année quelles sont mes disponibilités. Mais j’avais toujours beaucoup de choses à faire, notamment au Basket Azur Club (Comme plusieurs entraîneurs du club il est parti cet été et ne possède plus de fonction en son sein ; ndlr). Mais suite à un article où le Président de Roquebrune signifiait l’arrêt du projet de Nationale 1 en plus du fait qu’il n’était pas certain que j’entraîne toujours l’équipe, Arnaud m’a appelé.

Une réponse positive rapide ?

Je n’ai pas vraiment hésité car le discours et le projet du Président m’ont rassuré. On m’a prouvé qu’il était viable et que des personnes s’y investissent de manière positive. Il y a des gens qui appuis un maximum pour avoir les moyens de mener le projet. Tout a été très clair. Le milieu de classement n’intéresse pas. Nous avons un vrai projet. S’il faut trouver des sponsors en cas de montée, ils seront trouvés, tout comme les joueuses nécessaires. C’est cohérent.

Donc l’ASM va jouer la montée dès cette année ?

Non ce n’est pas aussi simple que cela. Mais le projet est ambitieux et cela offre une pression supplémentaire positive. On ne va pas faire semblant. Le groupe sera compétitif. Le club veut la montée si c’est possible, mais moi je sais que ça sera compliqué. Je n’ai pas encore bouclé mon effectif. La date des mutations est passée, mais on peut encore recruté des filles qui changent de région pour raisons professionnelles qui entraînent un changement de domicile. D’abord, je veux former un groupe avec des individualités que, moi, je juge capables pouvoir s’entendre ensemble. Il faut créer une dynamique avec beaucoup de solidarité, d’engagement et de dépassement de soi. Si la mayonnaise prend, il y aura des résultats. Mais de là à dire qu’on jouera les play-offs ou pas, c’est prématuré. Mais ce qui est certain, c’est que je joue les matchs pour les gagner.

Le point sur l’effectif ?

On perd une joueuse importante, Marine Peglion, qui professionnellement va travailler dans le Var. Mais aussi Jezabel Richard, à l’intérieur, qui sera sans doute une sparring-partner car elle n’a pas encore décidé si elle allait jouer. Le groupe est donc amoindri mais nous allons trouver une dynamique meilleure l’année prochaine. On vient de recruter Solène Péron une arrière du Cavigal. Elle m’a paru très agressive avec un bon état d’esprit. Je suis aussi en contact avec une très bonne joueuse au poste 1 et puis, puisque nous devons absolument renforcer notre intérieur, une grande intérieur pour nous renforcer sous la raquette. Si tout se passe comme prévu, nous aurons une équipe très compétitive.

Parles-nous de la préparation que tu réserves aux filles…

On reprend le 17 août. Nous avons la chance d’avoir le même préparateur physique que la Pro A. Je travaille en parallèle avec lui pour ce qui est du domaine athlétique. Mais pour la préparation en elle même, je veux proposer quelque chose de différent. Je ne pars pas sur une méthode établie. Il faut voir avant quelles sont les compétences du groupe et comment construire le jeu : les perspectives. Moi, je fais du ludique. J’ai été joueur et je pense que certains entraîneurs oublient trop vite que le basket est avant tout un jeu. La préparation physique sans jeu, ce n’est pas méthode. Bien entendu il y a du physique, mais avec du jeu, sur le terrain.

Si l’an passé, avec Roquebrune, tu étais le seul coach du 06, cette année, vous allez être cinq – AS Monaco, Monaco Basket Association, Saint-Laurent, Roquebrune et la réserve du Cavigal – à évoluer dans le même championnat…

C’est super intéressant. On aura en permanence des derbies. Ainsi, j’espère qu’il y aura du monde dans les salles. Cela ne peut faire que du bien au basket. Une vraie motivation pour les équipes : ça rajoute une pression. Ça reste du basket, mais chacun va se battre. Mentalement il faudra être présent, gérer la pression, les filles se connaissent. Sportivement je comprends que certaines oppositions seront importantes, comme lorsque nous allons jouer le Monaco Basket Association par exemple. Mais ce sont vraiment deux clubs à part entière. Que le meilleur gagne. Le MBA s’est fortement renfrocé. Leur coach, Olga Tarasenko, est une vraie valeur ajoutée à l’équipe : ce n’est pas qu’une équipe de basket.

Un mot sur la montée de la réserve de l’ASM en Pré-Nationale Féminine ?

C’est toujours une bonne chose car le niveau est très light en départementale. Pour celles qui veulent s’entraîner avec nous et espérer avoir le niveau, jouer en Pré-Nationale c’est le minimum.

(Crédit photo : Magsport06)



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