Par Sudeast Info
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Trarieux prêche le cumul des mandats

Ecrit par Martial HESPEL

De retour au premier plan avec le maillot du Sprinter Club de Nice Jollywear (DN3), Julien Trarieux vient de signer en DN1 à l’AVC Aix en Provence. Sa carrière en VTT ne devrait pas en pâtir.
 
C’est à la mi-septembre, après le championnat du monde espoir de VTT en Afrique du Sud, où il a terminé cinquième, que Julien Trarieux a donné son accord à l’AVC – Aix en Provence pour rejoindre les rangs de la formation de DN1 en 2014. Le natif de Nice l’assure, même si le Sprinter Club de Nice était monté en DN2, il aurait tout de même porté les couleurs d’Aix en 2014. « Signer en DN1 était l’un de mes objectifs. Les rencontres avec les dirigeants se sont bien passées : nous avons la même vision des choses. L’ambiance du club est sympathique tout en étant très sérieuse en course. » Après deux saisons blanches, le vice-champion du monde junior 2010 de VTT, est revenu au niveau qui doit être le sien : un gros moteur des rangs amateurs français. A 21 ans, en plus de son palmarès déjà bien fourni en VTT, le Français a remporté cette saison, au mois de mars, le Tour de l’Ardèche Méridionale, épreuve d’ouverture de la coupe de France DN3. Deuxième du Grand-Prix de la ville d’Antibes début juillet, il a terminé dixième du général du Tour du Jura en avril. « Si j’avais connaissance de ce potentiel sur route ? Oui et non. Mais lorsqu’on voit tous les vététistes qui marchent sur la route, je me suis dis que moi aussi j’avais mes chances et cela s’est confirmé. Les bons résultats de début de saison m’ont parfaitement lancé. » De ses deux saisons 2011 et 2012 discrète, Trarieux a retenu la leçon : « J’ai passé deux années compliquées. Oui j’ai des regrets car j’ai perdu du temps, mais chacun doit faire son chemin. Maintenant ça me sert pour l’avenir. J’ai compris que dans le vélo, si tu fais un le métier sérieusement, cela ouvre des possibilité sur route. »
 
Dix week-ends consacrés au VTT
 
Malgré ce grand événement, une signature dans une anti-chambre d’un équipe professionnelle, Cofidis, le flou perdure tout de même dans l’esprit du Français. Quelle sera la place du VTT pour le Niçois à Aix ? Réponse avec le président de l’AVC, Daniel Eisenberg : « Il n’y aura pas trop de soucis. Pour les grandes épreuves, un programme sur route sera aménagé pour lui. Le reste du temps il fera son métier sur route. C’est bénéfique pour son niveau en VTT. A nous tous de créer une cycle vertueux. » Une vision confirmée par l’entraîneur du club aixois Eric Drubay : « Il ne faut pas que Julien arrête le VTT. Nous allons travailler avec intelligence. Julien nous a envoyé un calendrier prévisionnel et il faudra travailler sur cette base. Et puis il est conscient que s’il travaille bien sur route avec nous, il progressera d’autant plus vite en VTT. » Des paroles appuyées par le troisième homme fort du nouveau club du niçois, le manager général Jean-Pierre Bourgouin : « Le problème a été vite réglé. Nous avons discuté et on lui laisse la liberté en coupe de monde. On sait déjà qu’il ne sera pas avec nous environ dix week-ends en 2014 et ce même si ça correspond aux manches de coupe de France DN1. On accepte la règle ce n’est pas plus compliqué que ça. » Malgré tout, Bourgouin n’en oublie pas le précepte de donnant donnant : « C’est aussi dans l’intérêt de Julien de s’endurcir sur route, » et poursuit sur la santé en berne du monde du VTT : « Les teams de la discipline ne sont pas en grande forme. Certaines s’arrêtent et c’est de plus en plus dur de trouver sa place. Aujourd’hui il faut avoir plusieurs cordes à son arc et Trarieux a les qualités pour bien marcher sur route. Conserver son programme de VTT et progresser sur route, c’est le meilleur moyen pour lui de se garantir un bel avenir dans le monde du cyclisme en sens large. » La conclusion à l’intéressé ? « Je n’ai pas de raisons d’arrêter le VTT. » Acté.
 
A qui le tour ?
 
Après Lavieu en 2012, Boulenger en 2013, c’est donc au tour de Trarieux en 2014 de passer du Sprinter Club de Nice à Aix en Provence. « Ce n’est pas un hasard », assure Drubay. « C’est une relation qui s’entretien, les deux clubs sont régulièrement en conversation téléphone. C’est un travail d’intelligence aussi. Chaque club fait progresser ses jeunes et lorsqu’il n’ont plus la possibilité de le faire, le garçon cherche une autre équipe. Nous avons le même souci avec nos garçons qui passent profesionnels. » Trarieux est en effet suivi depuis un moment par Aix. « Nous ne sommes pas des voleurs de coureurs », affirme Bourgouin. « Et puis Nice préfère voir ses coureurs rester dans la région. On est pas le grand méchant loup. Nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne. Car lorsqu’un de nos gars passe pro, on dit que c’est Aix qui l’a formé alors que le coureur a fait un ou deux autres clubs avant. » La relation Nice – Aix se passe tellement bien, que le manager général l’AVC lâche une info : la DN1 aimerait créer une convention avec la DN3 niçoise. « En résumé on ne prend pas un coureur si Nice nous ne le propose pas. C’est un plaisir de prendre le relais. » Aix possède la même complicité avec la DN2 de Martigues et pour le président Eisenberg « ce système de coopération est très bénéfique. » Les paris sont ouverts pour savoir quel niçois rejoindra Aix en 2015.


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