Retour aux affaires pour les joueurs du BTP Nice en Nationale 2 ! Un succès, déjà important, contre Guilherand Granges, 24 à 21, qui permet aux hommes de Rémy Frixa d’avoir un esprit un peu plus léger et quelques certitudes notamment au niveau de l’état d’esprit. « Si on s’arrête sur le résultat c’est positif et si on s’intéresse un peu sur la manière c’est très encourageant. » Antoine Rabenandrasana ne peut cacher sa satisfaction auprès de www.magsport06.fr.
« Je suis très content de ce que toute l’équipe a fourni samedi. Vraiment. Et pourtant j’ai beaucoup râlé pendant la prépa – je vieillis peut-être – mais sur ce premier match j’ai vu plein de détails hyper satisfaisants dans l’attitude notamment. » Un groupe qui peut compter sur des jeunes qui montent, des garçons qui arrivent à maturité, à l’image de notre interlocuteur ou encore d’Alexis Charlier, mais aussi des modèles du genre qui impressionnent de par leur longévité : Boubacar Sidibé, Fathi Krai ou encore William Mekil, 13 buts à eux trois. « Même si, sans faire de langue de bois, on ne peut dire que des bonnes choses de tout le monde sur ce match, je n’ai pas vraiment les mots pour les qualifier. Bouba, j’ai été surpris, comme si j’avais oublié qui il était. C’est vraiment un plaisir de pouvoir évoluer avec lui. On a l’impression qu’ils ont tous rajeuni de cinq ans. »
Comme déjà évoqué, celui qui est arrivé aux Eucalyptus à l’été 2015, s’est surpris à prendre plus de responsabilités dans la parole cet été. « Je n’ai pas une place de capitaine, mais je n’étais pas satisfait sur des trucs de vieux schnock (rires). Je demandais à ce qu’on mette plus d’investissement dans ce qu’on faisait. Que ce soit physiquement ou cérébralement. Maintenant que je suis un peu plus mature, j’arrive à voir certaines choses et surtout j’ai une idée de comment atteindre certains objectifs. Donc, oui, ça m’arrive de prendre la parole. Je commence à avoir un peu de bouteilles. »
Ce mélange judicieux, assaisonné par un entraîneur ultra motivé, Rémy Frixa, qui après avoir réussi à un niveau plus humble à la VSJBHB – montée de ETM à PNM avec un maintien à la clé – n’a pu encore, en raison de la crise sanitaire, pleinement s’exprimer en Nationale 2. Un premier succès qui offre déjà trois points et une certaine sérénité pour débuter le championnat et aborder une nouvelle semaine, même si le buteur tempère. « Je ne pense pas qu’on puisse valider la préparation seulement avec une victoire. Elle est là pour nous amener jusqu’à la fin de l’année ou du mois janvier. Sachant que nous en sommes à notre septième semaine depuis la reprise, ce n’est pas forcément pertinent de se juger sur un instant T. Les niveaux de fatigue des uns et des autres fluctuent et c’est tout à fait normal. Chaque rendez-vous nous donnera une part de la vérité, on a répondu au premier. C’est plutôt bon signe mais les apports d’une bonne prépa se verront d’ici octobre ou novembre je pense. »
Va suivre un déplacement à Marignane dès ce week-end pour un match qui sera assurément délicat à aborder. Les Bucco-Rhodaniens auront une revanche à prendre et voudront réagir après avoir sombré à Aix : 9-1 ; 20-7 ; 30-14 ; 40-20. Faisant d’eux une symbolique première lanterne rouge. « On va se concentrer sur nous et faire confiance à Rémy pour apporter les ajustements nécessaires. Je reste très prudent. Ce championnat, je le connais très bien et nous sommes habitués aux importantes fluctuations de résultats. Chaque semaine a sa vérité et ce n’est pas un poncif. Un absent, un mauvais démarrage etc… De nombreux points peuvent changer la donne. C’est pour cela d’ailleurs que j’essaye d’insister sur le fait de s’investir sur ce que qu’on maîtrise à savoir les personnes présentes et notre jeu. Pour ce qui est du terrain, du public, de l’adversaire et de l’arbitrage, nous n’avons pas la main dessus, il est inutile de laisser trop d’énergie là dedans. »
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