C’est reparti pour un tour en Nationale 3 pour les Laurentins ! Premier relégable en fin de saison dernière mais sauvée administrativement, l’équipe de Pascal Drouot s’avance avec beaucoup d’humilité dans un nouveau championnat composé de douze équipes pour seulement deux descentes. Malgré les difficultés, le groupe, soudé, n’a pas explosé, loin de là. La majorité de l’effectif est resté, agrémenté de quelques touches venant de Antibes ou encore Cagnes-sur-Mer et qui connaissent donc ce niveau Nationale 3.
Chacun trouve ses marques ou les retrouve et la préparation a pris un nouveau tournant mardi dernier avec un match amical, instructif, face à la Pré-Nationale de Grasse. « Une belle opposition face à une équipe d’expérience qui compte plusieurs anciens joueurs de Nationale 2 et 3 », explique Pascal Drouot. « Je n’avais pas mon groupe au complet car j’ai plusieurs joueurs qui entraînent aussi des équipes jeunes au club et il est hors de question, en début de saison, que l’entraîneur loupe un entraînement pour un match amical senior. Mais j’ai vu de la qualité, des garçons qui font des efforts ensemble et qui jouent la même partition de volley. »
Un championnat qui passe donc de onze à douze équipes avec ainsi deux matchs supplémentaires à jouer. Et pour Pascal Drouot, ça change tout. « C’est une très bonne chose, l’année dernière nous avions parfois de longues coupures. Il suffisait qu’une journée où tu es exempt soit collée à une période de vacances, tu pouvais facilement te retrouver avec trois à quatre week-ends sans jouer. Deux matchs de plus vont densifier le calendrier et éviter ces attentes où les semaines d’entraînements sont longues. »
Beaucoup plus de rythme donc face à des adversaires de qualité et le VBSL est servi en début de saison. Le plus long déplacement de la saison, d’entrée de jeu, le 2 octobre à Sète, équipe n°3 du club dans la hiérarchie, composée en majorité de jeunes joueurs talentueux dont certains devraient percer au plus haut niveau. Une semaine plus tard, même tarif, cette fois à domicile, face à l’AS Cannes, adversaire similaire que les Héraultais. Des groupes nouveaux, jeunes, qui se renouvellent chaque été, alors qu’avec plus d’expérience mais aussi de vécu collectif, le VBSL a des arguments à faire valoir face à la fougue de la jeunesse.
« De notre côté nous n’avons pas décidé de révolutionner le collectif. Il n’était pas utile de repartir d’une page blanche. Nous sommes dans la continuité. On ne visera pas le top 3, même si on sera très content d’y parvenir, mais objectivement, avec 12 équipes en lice pour deux descentes, nous avons des arguments pour nous défendre. » Une saison qui s’ouvre dans quelques jours pour se conclure le 7 mai prochain.
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