Éric Rouer, entraîneur de la Nationale 3M de l’AS Cannes Volley-Ball, dévoile le programme de reprise, le groupe et les ambitions de sa saison 2013-2014.
Éric, quel est le programme de la reprise pour votre N3 ?
Le premier entraînement aura lieu la semaine du 20 août. Au début beaucoup de physique puis le ballon entrera un peu plus à chaque séance. Nous avons la chance de pouvoir débuter notre préparation au Palais des Victoires. Je veux également organiser une sortie extra-volley comme de l’accrobranches par exemple ou une activité nautique. Puis il y aura une série de matchs amicaux avec un tournoi à l’extérieur des Alpes-Maritimes à Alès lors de la première semaine de septembre. Dans notre poule de championnat nous allons jouer contre des voisins très proches : Mougins, Cagnes, Mandelieu, Toulon et Fréjus. Et je ne suis pas vraiment fan de cette guéguerre qui existe parfois entre certains clubs d’un même département. Ce n’est même pas une question de tout faire pour ne pas donner d’indications à l’adversaire avant le championnat.
Le groupe ?
Nous sommes dans une phase de reconstruction d’équipe. On récupère des garçons de plus en plus jeunes car nous sommes en relation avec le pôle espoir de Cannes où les garçons vont au lycée la semaine. L’effectif va être renouvelé à 50% et pour encadrer les jeunes qui montent du niveau Pré-Nationale, deux anciens de la tranche d’âge 30-35 ans arrivent.
Les objectifs ?
Pour cette réserve le club vise au maximum le niveau N2. Il ne serait pas viable financièrement d’avoir une Ligue A et une Nationale 1. Donc forcément nous allons essayer de rééditer notre dernière saison où nous avons terminé à la deuxième place derrière Monaco. Le but est d’envoyer un maximum de garçons au Pôle Espoir France à Montpellier pour si possible les retrouver quelques années plus tard en Ligue A.
Quel est votre historique à Cannes ?
J’étais à la tête du premier centre de formation de l’ASC et je suis monté avec la N3 en N2, c’était il y a tout juste dix ans. Puis je suis revenu en 2009. Aujourd’hui je suis entraîneur de la réserve, je m’occupe du centre de formation et du staff de toutes les équipes amateurs. La saison passée j’étais également l’adjoint de Christophe Meneau à la tête de la Ligue A, mais cette saison j’ai préféré me concentrer davantage sur la N3.
Justement quelles sont vaut relations avec le coach Meneau ?
Elles sont très étroites et quasi quotidiennes car il faut faire en fonction des aléas des effectifs. S’il a trop d’absents, je lui monte mes meilleurs éléments à l’entraînement, voir en match, pour qu’il possède un effectif viable de 12 ou 14 joueurs. C’est une bonne chose pour mes joueurs car ces expériences leurs montrent le parcours qu’ils ont encore à parcourir pour arriver à ce niveau.
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