L’Elite Nationale du VBSL dispute samedi soir son neuvième match d’une saison, puisque professionnelle, presque normale. On fait le point, alors que le groupe reste sur une belle dynamique, avec Nicolas Faivre d’Arcier, adjoint de Pascal Drouot, qui s’est confié au site internet de la Fédération Sportive du Stade Laurentin.
Nicolas, quel a été le programme des filles depuis le dernier match du 19 décembre ?
Les filles ont coupé pendant deux bonnes semaines, c’était important de se ressourcer en famille et entre amis après un début de saison compliqué et d’autant plus avec les conditions actuelles : couvre-feu, restriction de la vie sociale etc… Nous leur avons demandé d’être vigilantes dans leurs interactions – comme elles le sont déjà – mais de profiter de leurs proches. Elles ont toutes fait un test avant la reprise du 4 janvier. La première semaine nous avons accès le travail sur le physique avant d’enchaîner par une seconde tournée vers plus de travail technique spécifique.
Comment vivent-elles le fait de pouvoir vivre une saison, quasiment normale, alors qu’à côté, en premier lieu la N3M ou encore leur réserve en PNF, sont à l’arrêt ? Elles ont conscience de se statut de privilégié ?
Elles – ainsi que le staff – nous nous sentons tous privilégiés de pouvoir nous entraîner et de vivre effectivement une compétition presque normale pour le moment mis à part l’absence de public aux matchs. Toutes les rencontres ont quasiment pu être jouées hormis quelques reports.
Malgré un éventuel retour du confinement, on peut penser que ce championnat arrivera au bout car il n’a jamais été impacté par les différentes mesures ?
Nous faisons en sorte de nous préparer pour un championnat qui ira à son terme avec certainement quelques reports car dès qu’une équipe déclare un cas positif, nous ne pouvons pas jouer. Nous essayons de pas trop penser à tout ce contexte et planifions la saison comme une saison normale.
Le début de saison a été un peu compliqué, avec un groupe relativement remodelé et puis deux stop and go à cause de cas positifs. La première victoire est arrivée le 28 novembre. Il a fallu faire un travail mental sur les filles pour ne pas décrocher ?
La préparation a été légèrement tronquée mais pas de quoi avoir un impact trop important sur notre reprise. C’est surtout notre premier match qui pour moi a joué un rôle très important dans notre début de saison. Nous aurions pu mener 2 sets à 0 contre une belle équipe de Nîmes et donc empocher tout de suite nos premiers points. Au lieu de ça on perd le 2ème set 32-30 en ayant plusieurs balles de set en notre faveur. Nos difficultés mentales se sont révélées à ce moment-là et nous travaillons pour y remédier.
La première victoire contre Monaco fut-elle une libération ?
Plus que ça ! Ça a été aussi un mélange d’énorme soulagement, de plaisir de gagner enfin nos premiers points et surtout notre premier match, chez nous dans un derby très attendu et avec la manière !
Votre sévère défaite à Rennes du 10 octobre s’est finalement transformée en succès sur tapis vert. Récupérer ces points, qui plus est contre une équipe que vous allez sans doute retrouver en play-downs, c’est forcément bon à prendre ?
En effet, Rennes a fait jouer contre nous plus de joueuses mutées que ne l’autorise le règlement : quatre au lieu de trois. C’était vraiment bon à prendre surtout juste après notre première victoire contre Monaco. En l’espace de quelques jours, nous sommes passés de zéro à six points au classement, nous relançant totalement dans le deuxième wagon.
Samedi, à partir de 19h10, débutera un déplacement difficile à Saint-Dié. On se souvient du match bien compliqué à l’aller. Un sentiment de revanche ?
Nous étions complètement passés à côté de ce match, avant tout à cause d’une excellente prestation de notre adversaire. Et puis nous n’avions pas encore digéré le scénario de Nîmes. Nous ne sommes pas dans un esprit de revanche. Saint-Dié est une équipe qui n’a pas du tout le même objectif que le nôtre et possède un effectif de grande qualité. Nous allons évidemment faire en sorte de les contrarier au mieux avec nos armes – qui sont nombreuses quand on arrive à bien les utiliser – et en se présentant sans trop de pression car celle-ci sera beaucoup plus sur elles puisqu’elles n’ont plus joué depuis leur défaite à Monaco il y a un mois.
(Crédit photo : Cédric Faraud)
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