Par Sudeast Info
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« Quelque chose de plus » 

Ecrit par Martial HESPEL

Lanterne rouge de N1F, Antibes a offert un beau visage samedi dernier à son public, frôlant l’exploit face à l’OGC Nice, retour sur cette soirée avec Laetitia Fiori, coach.

Lætitia, malgré quelques bons mouvements, l’équipe va connaître une première mi-temps bien difficile, étant menée 11-20 à la pause. Comment l’expliques-tu ? 

Je dirais que la première mi-temps est la conséquence d’un sentiment d’infériorité du dernier face à un centre de formation qui vit une belle série de victoires et qui avait infligé à l’équipe un 36-17 au match aller. Il faut aussi ajouter des blessures en cours, Lisa Crespin incertaine jusqu’à l’échauffement – entorse à la cheville au Pouzin – et Laure Martinez encore arrêtée par une déchirure.

Face au deuxième qui impressionne et face à des filles qui ont souvent évolué en LFH avec l’équipe pro, le côté psychologique n’était pas optimal ?

Avant le match un « Et pourquoi pas ? » de ma part ne donnait que trop peu d’écho malgré la motivation des filles de donner un beau spectacle à cette salle pleine. Outre cet aspect psychologique, qui est essentiel dans le sport féminin, nous avions beaucoup trop de pertes de balles, des difficultés à se retrouver en défense après les replis et à ce niveau ces faits sont sanctionnés dans la seconde par un but adverse. C’était aussi la première mi-temps du premier match de Clarisse Lecacheur avec qui nous n’avons eu que deux entraînements pour qu’elle intègre notre nouveau projet de jeu collectif.

On connaît le score final et cette deuxième mi-temps magique. Qu’a t-il bien pu se passer dans le vestiaire ? 

À la mi-temps, sans révéler la totalité de ce moment qui a été très spécial, il y a eu quelques réglages défensifs et un « recentrage » sur des fondamentaux d’attaque, se reconcentrer sur des choses simples. Notre philosophie est aussi de laisser un temps pour que les filles s’expriment. Ainsi, elles sont parties prenantes des choix et des orientations. Ce sont elles qui sont sur le terrain ! Nous avons dédramatiser le score, il restait trente minutes et avons rappelé qu’elles valaient mieux que ça. Nous savons que les filles sont capables de minutes extraordinaires, alors pourquoi pas une mi-temps ? Sortie du vestiaire, elles ont fait exploser leurs croyances limitantes du départ.

Et elles sont rentrées sur le terrain le couteau entre les dents ?

Lors des 7’30 » premières minutes, on marque un 4-0. Portées par un public formidable, elles ont déployé une grosse énergie collective en défense et Mélanie, notre gardienne de but, enfonçait le clou derrière quand une joueuse adverse réussissait à passer. Nous perdons hélas Pauline Chassaing, ailière gauche cadre du groupe, sur une entorse à la cheville. Mais, je pense que ça a encore plus soudé le groupe vers la victoire. Clarisse nous a apporté une rotation supplémentaire sur la base arrière, ce qui n’est pas rien ! Mais c’est surtout une jeune fille avec un très bon esprit, travailleuse et avec de vraies qualités techniques.

Quel sentiment prédomine au buzzer final puisque l’équipe échoue à 24-25 ? 

C’est difficile à dire… Est-ce que nous aurions fait cette « remontada » et ce spectacle pour le public, si nous n’avions pas un retard de neuf buts ? Les regrets sont sur la seconde période, en attaque où nous avons encore trop de pertes de balles et où nous nous prenons trop de deux minutes. Mais un match nul aurait été vraiment mérité. De la fierté c’est certain ! Quelle combativité, quel mental et quel groupe !

Trêve avant Bayonne le 25 mars… 

Nous avons trois semaines avant d’aller dans le chaudron Bayonnais. J’espère que ça va nous permettre de soigner nos trop nombreuses blessures. Cette semaine est allégée d’une séance pour reposer les organismes. Un match comme celui de samedi ça puise énormément dans le métabolisme des joueuses. Ça va nous permettre de travailler en attaque, d’améliorer « la joueuse » pour que ça bénéficie à l’équipe.

Qu’as-tu pensé de cette Nuit du Handball ? 

Je la connaissais depuis sa création et j’y viens au moins un fois par an. Mais celle-ci était, comme le slogan du Mondial, phénoménale ! Parce qu’il n’y avait pas « que » du monde. Il y avait quelque chose de plus. Le club avait une âme. Les jeunes chantaient, encourageaient leurs équipes. C’est hélas trop rare dans les gymnases de handball. C’est un peu bateau de dire ça, mais je pense que les filles étaient une de plus sur le terrain avec nos supporters. Bravo à tous ceux et celles qui œuvrent dans l’ombre avant et pendant la Nuit du Handball.



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