Loïc Brière entraîne cette saison la départementale féminine et les minimes de l’OAJLPVB. L’occasion pour lui de faire progresser chez les grandes les plus talentueuses jeunes filles.
Loïc, ton équipe pour le moment n’a disputé que deux matchs, ton bilan ?
Forcément, avec deux défaites 0-3, il n’est pas bon. Le groupe n’était pas encore au complet. Certaines licences ont été longues à mettre en place avec trois triple surclassement à faire pour les minimes que j’entraîne également. Ce surclassement n’est pas simple à obtenir. J’ai aussi une espagnole qui est arrivée et la mutation a pris un peu de temps à se faire.
Des regrets ?
Sur le premier, j’ai dû composer avec peu de joueuses à cause des licences notamment, mais une joueuse a été particulièrement forte du côté de Mougins. Face à Roquefort-les-Pins, un groupe assez expérimenté, on n’a pas montré un mauvais visage. On a tenté, il nous manquait un peu de puissance à l’attaque pour rivaliser davantage. Avec le problème de licence résolu, on devrait être une équipe plus efficace à l’attaque. En tout cas ça m’a donné des axes de travail à fournir et les filles se donnent à fond donc c’est plutôt de bon augure.
L’objectif prioritaire ?
C’est simple. Faire progresser les jeunes pousses : trois filles de 14 ans et une de 17 ans. Tenter de leur faire prendre en maturité avec un groupe qui doit bien vivre, c’est une des conditions du bon fonctionnement de cette équipe. Pour le moment ça commence plutôt bien. Pour le reste, il y a de la marge de progression assez fortes sur la moitié de l’effectif. Le temps me dira qu’elles filles ont réussi à avancer le plus au cours de la saison.
La semaine ?
A l’entrainement j’ai souvent entre 12 et 16 joueuses. Je ne vais pas m’en plaindre mais du coup je dois bien structurer mes entraînements pour être efficace avec un mélange entre des jeunes joueuses en formation, des filles qui ont soif de compétition et des filles qui veulent de la compétition en mode plus plus pour le fun.
Arrivent maintenant six matchs à jouer entre le 10 novembre et le 7 décembre, une formation en accélérée pour les jeunes ?
Oui. Pour celles qui ont la possibilité de jouer dans ce championnat, c’est une vraie chance. Pour ces joueuses là, il y a un vrai intérêt à les faire jouer au dessus. L’objectif est que ces joueuses puissent fournir les effectifs seniors et être utiles à leurs équipes en étant issues de la formation du club. Margot Lambert et Maeva Nicoleau sont les exemples récents de cette formation – toujours en cours – réussie. Des modèles à suivre pour Maeva Inzirillo, Clara Brondeau et Caterina Neri qui sont respectivement réceptionneuse-attaquante, passeuse et centrale.
Juste au dessous de toi, la Régionale est leader de son championnat. Pourrait-on voir certaines de tes filles intégrer cet effectif ?
L’objectif avec mon groupe est de faire progresser les plus jeunes et avoir un groupe qui vit bien. Si certaines joueuses réussissent à sortir du lot, pourquoi pas avoir la possibilité d’aller jouer au dessus, mais pour l’instant Cédric à son groupe qui vit bien et qui gagne. Je ne vais pas lui parler déjà des possibles joueuses qui pourraient monter. Même si en fin de saison il y aura surement un débat notamment avec les plus jeunes en fonction de leur progression.
(Crédit photo : Michael Toffolo)
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