Il y a un peu plus d’un mois, la salle Brancolar a été le théâtre d’une compétition de haut vol : le Six’ Park. A l’honneur, la branche street du basket. Déjà installé, l’événement a plu.
La trêve est l’occasion de mettre en lumière des événements hors championnat qui se déroulent de temps à autre durant l’année sur le sol maralpin. Les 30 et 31 mai dernier, la salle niçoise Brancolar a accueilli le Six’ Park. Organisé par Christian Mulumba, l’événement met à l’honneur le street basket avec, durant les matchs, des règles différentes aux matchs classiques, laissant le champ au spectacle. « Pour une première, c’était satisfaisant. J’avais vraiment envie de promouvoir l’aspect compétition et sur ce point là c’était vraiment intense : un bon niveau », explique l’organisateur à www.magsport06.fr.
Douze équipes, pour environ cent basketteurs, se sont affrontées durant le week-end. De nombreux éléments, qui dans leur carrière ont joué en Pro A, Pro B ou encore en Nationale 1, étaient de la fête, en plus des joueurs locaux. « C’était la première édition alors beaucoup sont venus prendre la température, voir que ça donnait. Les mecs étaient contents. Du beau jeu, de l’intensité : c’était rugueux. »
Un spectacle sur deux jours, où les gradins ont davantage été remplis le dimanche. « Le but est aussi d’initier les gens à ce type de basket. Tout le monde ne connaît pas. Ce n’est pas trop connu sur la Côte. C’était une bonne manière de mettre un coup de projecteur sur le street. Même s’ils n’ont pas l’habitude, les spectateurs étaient ravis. Il y a plus de dureté dans le jeu. On laisse plus de liberté. Les règles sont différentes et donc c’est plus intense. On laisse la part belle à l’improvisation. »
Et c’est avec plaisir que Mulumba a souvent remarqué que ce tournoi n’avait rien d’amical : « Ca s’est fricoté sous la raquette. Toujours sans dépasser la limite de l’anti-sportif, mais il ne faut pas être une chochotte mais bien aimer le contact : aller au charbon. » Au milieu de tout cela, des chanteurs, un slameur, un DJ, des troupes de danseurs d’univers différents, bref « une grosse ambiance street basket. » Cet enfant du Quai 54 verra sa deuxième édition se tenir en 2016 et de très nombreux joueurs ont déjà réservés leurs places. « Pour cette première, je ne m’attendais pas à autant de monde au niveau des participants et avec cette qualité. » Vivement 2016…
(Crédit photo : Cassandre P.)
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