Ils enchaînent ! Une semaine après avoir entamé leur saison par un succès convaincant contre Guilherand Granges, les Niçois du BTP Nice ont remis ça ce week-end en Nationale 2 à Marignane, 25 à 28.
Mais cette fois, les Niçois sont sortis du terrain avec une pointe d’amertume, se faisant même peur lorsqu’à la 49e, l’équipe locale se créa un léger break de deux buts. « Sur le plan comptable, on confirme. Mais nous ne sommes pas satisfaits du contenu où nous n’avons pas réussi à reproduire ce qu’on avait proposé lors de l’ouverture du championnat. Notre début de match a été assez laborieux avec de nombreuses pertes de balle et on a dû s’appuyer sur le scoring d’Antoine Rabenandrasana (10 buts ; ndlr) pour rester à flot. On a pas été assez précis et rigoureux dans le respect du projet de jeu mais cela reflète une semaine d’entraînement compliquée. À l’avenir on se doit d’être plus sérieux et appliqué sur ces temps de travail et de préparation de match », prévient Alexis Charlier, gardien niçois, pour www.magsport06.fr.
Et les hommes de Rémy Frixa étaient prévenus. Tout du moins, à la seule lecture de la feuille de match de la rencontre entre Aix et Marignane, il était évident d’assister alors à une révolte des Bucco-Rhodaniens : 7-1 ; 20-7 ; 28-10 ; 40-20. « On savait qu’ils allaient être revanchards et vouloir montrer un autre visage devant leur public même si on savait également qu’il ne fallait pas se fier à leur contre-performance contre Aix-en-Provence dans un championnat qui nous a montré sur les dernières saisons que chaque journée a sa vérité. On s’attendait à un match disputé. » C’est finalement au mental que Nice est parvenu à renverser la tendance grâce à un 1-6 dans les dix dernières minutes avec notamment, dans les toutes dernières actions, un William Mekil qui a exploité le meilleur moment du match pour inscrire ses deux réalisations. Timing parfait.
« On voulait confirmer notre bon résultat malgré le fait que l’on arrivait diminué sur notre côté droit avec l’absence de Lucas Scalisi et un Chamal Abdullah amoindri physiquement. Le point positif c’est que malgré le fait que l’on ait un peu pêché physiquement, on a su trouver les ressources mentales pour ne pas abdiquer et faire pencher la balance de notre côté à un moment où on était au bord de la rupture. On a réussi à être plus percutant que Marignane dans les moments décisifs. »
Voici donc le Bâtiment, à l’instar d’Istres, Marseille et Saint-Raphaël avec six points et autant dire que le calendrier donnera rapidement des indices sur la suite à donner aux objectifs avec la réception de Saint-Raphaël, puis un déplacement en terre marseillaise. Une hiérarchie, après quatre journées, peut-elle tenir sur la durée ? Alexis Charlier, qui porte les couleurs du BTP depuis l’été 2016, a son avis sur la question.
« C’est au fil des matchs que l’on pourra se situer mais il est encore trop tôt pour dégager une hiérarchie. Cela nous tient également à cœur de bien figurer à domicile et d’imposer notre jeu aux Eucalyptus. Marseille a annoncé un projet ambitieux et le confirme sur le terrain avec ses deux premiers succès mais le championnat est long donc il vont devoir enchaîner sur la durée. Il peut se passer plein de choses et chaque équipe peut avoir à gérer des imprévus comme des pépins physiques ou autres. C’est aussi dans cette gestion que la différence peut se faire, on fera les comptes à la fin du bal (rires). »
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