Samedi soir, Monaco (NM2) s’est qualifié pour le deuxième tour de la Coupe de France en s’imposant à Nice contre le Bâtiment (NM3). Le Capitaine Monégasque Jordan Perronneau estime que son équipe est prête avant de débuter le championnat le week-end prochain. Entretien au bord du terrain, en mode récupération.
Jordan, face au Bâtiment, si le score était de 11 à 13 en votre faveur, Nice a mené plusieurs fois (7-6 ; 8-6 ; 9-8 ; 11-10). Puis, la marque finale parle d’elle-même, 17 à 29 pour Monaco. Comment l’expliquer ?
On a fait une première mi-temps plutôt moyenne. On est mal renté dans le match et eux ont eu beaucoup de réussites et ont clairement bien joué en première période. Nous avons eu de bonnes phases, mais avec trop de problèmes dans les duels tireur / gardien. Je pense que c’est ça qui nous fait mal. Après, on a une profondeur de banc plus importante que la leur.
C’est donc principalement une question de physique ?
On ne s’est pas affolé, on savait qu’on allait faire la différence sur le physique. On s’est bien préparé et ça a payé en deuxième mi-temps, eux étaient cuits. Ils sont restés à 14 buts pendant très longtemps (12 minutes ; ndlr). Nous, on voulait appuyer pendant tout le match, vraiment ne rien lâcher et c’est ce qu’on a fait. Ils étaient cramés, ont eu beaucoup d’échecs aux tirs. Et puis Monaco a pu compter sur deux bons gardiens. Cette victoire prouve que le travail paye. Par contre, il faut absolument gommer nos moments où on est moins bien, car en championnat nous allons tomber sur des adversaires d’autant plus forts.
L’équipe est prête pour débuter sa deuxième saison en Nationale 2 ?
On commence dans le dur d’entrée avec La Seyne. Chez eux en plus. Je pense qu’on ne pouvait pas commencer plus difficilement. Il faut qu’on face deux mi-temps du même niveau que la deuxième effectuée face au Bâtiment.
« Les performances sont allées crescendo »
Quel est ton bilan final de la préparation ?
Elle a été beaucoup plus accès cette année sur le jeu et sur l’aspect tactique. Ça été dur physiquement, mais moins je trouve qu’il y a un an. Surtout, nous avons touché le ballon plus tôt dans la saison, quasiment lors de la première semaine. On travaillait déjà sur les enclenchements. C’est quelque chose qui nous a fait mal en début de saison dernière : nous n’étions pas rodés collectivement. Là, on a beaucoup plus travaillé dessus.
Les matchs amicaux ?
Hormis la claque d’il y a dix jours contre le Cavigal (défaite 30 à 20 ; ndlr) où nous avons été catastrophiques dans tous les domaines, je trouve que les résultats sont positifs et les performances sont allées crescendo. Je pense qu’on est prêt. Après la réalité du terrain c’est ce qui va compter. On a fait une bonne préparation.
Cette saison, Xavier Mangematin a pris la succession de Stéphane Cordinier sur le banc. Quelle est le principale différence au niveau du travail entre les deux hommes ?
Avec Xavier les entraînements sont plus poussés techniquement. Ça demande plus de réflexion et plus d’intelligence de jeu. Ça met du temps à se mettre en place, mais ça va nous servir tout au long de l’année. Il faut qu’on parle le même handball, qu’on sache quoi faire, à quel moment, sur le plan défensif, en fonction de tout. Il faut que l’on sache à chaque fois. Cela nous avait manqué l’année dernière.
(Crédit photo : Magsport06)
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