Samedi, Antibes, belle formation de haut de tableau de N3F, a été éliminée du premier tour de la coupe de France sur son terrain 22-25 21-25 22-25 par une N2F de Saint-Laurent quelque peu remaniée. Le bilan avec l’entraîneur antibois Olivier Costarella.
Olivier, dans quel contexte tu as reçu Saint-Laurent après avoir gagné le tour préliminaire de coupe et deux succès en championnat ?
Je ne pouvais pas être présent. Amélie Chabrolin était capitaine et entraîneur sur la feuille de match – car elle a les diplômes requis pour être entraîneur – mais c’est Sandrine Lupi – entraîneur adjoint sur la feuille de match – qui avait la charge de l’équipe.
Et le groupe ?
Nous étions huit avec une seule passeuse et notre attaquante de pointe Cyrielle Morrone – en délicatesse avec son épaule – sur le banc. Par ailleurs, Amélie Chabrolin habituellement attaquante en Poste 2 a dû prendre le poste de centrale car deux de mes centrales sont blessées. Du coup notre libéro Michèle Coranotto a repris ce Poste 2 qu’elle occupait la saison dernière. La marge de manœuvre était donc très faible, car il était hors de question de solliciter l’épaule de Cyrielle Morrone en dehors d’un match de championnat.
Le bilan ?
Sandrine Lupi m’a confirmé que les filles ont fait un bon match et que nous n’avions pas à rougir de cette défaite contre une équipe plus forte que nous, même en ayant pratiqué un turnover.
Le début de saison est donc positif ?
Rien à dire au niveau comptable. Par contre je ne suis pas encore satisfait du jeu qu’on pratique. Certes les blessures nous handicapent, mais il faut qu’on mette plus d’agressivité et d’engagement pour pouvoir atteindre notre objectif.
Qui est ?
Le podium (Antibes a déjà terminé troisième l’année dernière grâce, notamment, à un parcours sans faute à domicile ; ndlr).
Samedi, ce n’est pas un match anodin, réception de Saint-Raphaël, le centre de formation du champion de France en titre…
C’est déjà un test. Leur entraîneur a fait du bon travail avec les jeunes, elles ont beaucoup progressé la saison dernière et auront un visage bien différent cette année. Si nous ne mettons pas l’agressivité nécessaire se sera très dur.
La suite ?
Nous faisons notre premier très gros déplacement – on en a sept très éloignés – le 30 octobre à l’Union près de Toulouse. On aura une réelle indication sur notre capacité à voyager – point noir la saison dernière – élément crucial cette année. Il nous faudra prouver plus de choses sur le terrain avant d’ambitionner l’accession en N2F. Dans une poule de dix, on peut très vite se retrouver à se battre pour se maintenir si on est incapable de gagner loin de nos bases.
(Crédit photo : OAJLPVB)
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