Claude Mirtillo, êtes-vous satisfait de ce résultat contre Fréjus ?
C’est une rencontre qui n’a pas atteint des sommets en terme de technique. Mais dans le contexte actuel, c’est un bon résultat. Après notre défaite à Strasbourg, nous avons presque définitivement dit au revoir à la montée en Pro D2. Même si mathématiquement cela reste jouable, vu l’allure de Villeurbanne (1er), c’est presque mission impossible. Il faut impérativement terminer premier du championnat pour monter : il n’y a pas de barrage. Ils vont être difficile à atteindre même si le Cavigal réalise un beau parcours.
Et cette victoire confirme que rien n’est terminé ?
J’avais peur que ce revers en Alsace, presque fatal pour la montée, nous assommes. C’est difficile de rester compétitif lorsqu’il n’y a plus d’enjeu. Mais la démobilisation n’est pas à l’ordre du jour au Cavigal. Le championnat va durer encore deux mois : c’est long. Le déplacement à Strasbourg, conjugué à la défaite, a beaucoup fatigué les joueurs. Alors, durant la semaine dernière, le travail était surtout physiologique. Et puis, un derby c’est toujours particulier, surtout que Fréjus lutte pour ne pas descendre en N2M. C’était un match heurté, un beau derby à l’ancienne. Il a fallu combattre et être solidaire en défense. Je pense que si nous étions moins brouillons lors de nos contres, le score aurait pu être plus ample. Mais nous sommes tombés sur un gardien qui a réalisé un gros match et nous nous étions un peu maladroits. Mais avec l’expérience, j’ai appris à me satisfaire de ces victoires.
Un mot sur le grand match de Mohamadi Loutoufi auteur de huit buts ?
A 39 ans son talent et sa classe ne sont plus à démontrer. Son corps est son outil de travail et il est toujours compétitif. Son poste, à l’aile, lui a aussi permis d’être moins sollicité qu’une base arrière, d’où aussi la raison de sa longévité. Il a réalisé un mois de janvier en demi-teinte : opération du ménisque. Tout cela l’a retardé dans sa préparation. Donc aujourd’hui, il est plus fort et moins usé mentalement. Il nous offre un magnifique rendement qui nous fait beaucoup de bien.
Comment s’annonce la semaine de travail avant le match du 23 mars dans la salle du Montélimar/Cruas Handball ?
Tous les matchs vont être du même acabit que contre Fréjus. A l’aller, chez nous contre Montélimar, nous avions difficilement gagné par 26 à 22. Je connais la valeur de cette équipe qui donne tout pour ne pas descendre. C’est toujours très difficile. Chez nous, plusieurs garçons ont besoin de souffler : Nicolas Perrin, Flavien Lorenzelli et Benjamin Dumas. Nous allons donc être un peu en délicatesse au niveau de l’entraînement. Mais nous allons là-bas pour gagner. Le Cavigal a terminé 5e l’an passé de N1M, maintenant que la montée s’est éloignée, l’objectif est le podium. C’est important pour les partenaires et la municipalité.
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