Par Sudeast Info
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« Partant pour faire un casse »

Ecrit par Martial HESPEL

Il est l’une des trois recrue du VBSL, promu en N3M. L’expérimenté réceptionneur / attaquant Christian Mevaa évoque ses années au NVB, son départ et son arrivée à Saint-Laurent.

Christian, il y a deux ans, après un passage à Monaco, tu as rejoins la N2M du Nice Volley-Ball, tout juste auréolée de son titre de championne de France…

Je suis arrivé comme joker de luxe pour épauler l’équipe et transmettre mon vécu aux jeunes joueurs qui faisaient partie du centre de formation du NVB. La première année a été assez mitigée : constituée de faux pas et d’exploits. L’équipe disposait de joueurs, bien que jeunes, ayant un potentiel énorme mais il y a eu beaucoup de problèmes d’indiscipline.

Comment l’expliquer ?

Sur le papier nous avions des jeunes qui avaient été sacrés champions de France l’année précédente avec Suc, Valat, Velay, Meunier, Franchi sans oublier Gras et Le Thuc. Nos malheurs ont commencé avec la blessure de Corentin (Suc ; ndlr) en début de saison : la veille d’un match capital. Il a fallu ajuster à son poste et faire jouer un des deux libéros. Rajoutez à cela l’absence de Velay qui nous a pénalisé en réception parce qu’il était indisponible suite à une intervention chirurgicale ou pour des douleurs de dos. Ainsi, malgré ce gros potentiel, jamais on a su jouer ensemble. Ça ressemblait beaucoup plus à une somme d’individualités.

Du coup, des résultats sportifs lointains de la saison précédente…

Nous nous sommes retrouvés à la fin de la saison régulière en play-downs et à ce moment-là, Laurent (Cauet, le coach ; ndlr) a décidé de redistribuer les cartes et faire jouer ceux se battaient sur le terrain au profit de l’équipe.

Laurent Cauet est ensuite parti occuper de nouvelles fonctions au RC Cannes et a été remplacé par Mickaël Blondeau mais tu n’as pas été convaincu visiblement ?

La deuxième année a été plus compliquée parce personne ne connaissait les ambitions de l’équipe qui était très jeune avec les départs de Suc, Velay, Gras et Meunier. En résumant le tout, nous avons perdu deux excellents réceptionneurs / attaquants, un excellent passeur et un joueur complet qui ont été remplacés par des jeunes très peu expérimentés sur qui l’entraîneur a mis énormément de pression. Le groupe a été très mal géré et certains joueurs ont été reconvertis sur des nouveaux postes autres que leurs postes de prédilection. De ce fait en début de saison, il y a eu un gros déficit au niveau de la relation passeurs / attaquants, car très peu de réglages et notre point faible a été en réception de service.

Qu’est ce qui t’a le plus dérangé ?

Comme je l’avais annoncé au groupe, je ne venais pas pour être dans le six majeur, mais pour pouvoir prêter main forte lorsqu’il y a une baisse de régime. L’entraîneur avait ses choix que j’ai respecté mais qui n’était pas très logiques. Lors des gros matchs contre Monaco, Hyères ou encore Cannes il a lancé à chaque fois le même six majeur sans tenir compte du résultat du match précédent, de la performance de certains joueurs, de la pression que ne pouvait pas supporter certains jeunes ou même mettre des joueurs plus expérimentés sur le terrain ne serait-ce que pour ces derbies là. A chaque fois que je rentrais en cours de jeu, je faisais la différence, mais le set terminé, il remettait le joueur qui avait du mal à faire ses points. Tout le monde se posait des questions… Comment peut-on perdre avec un joueur qui peut faire gagner l’équipe sur le banc ?

Déçu ?

Nous avons eu une discussion avec l’entraîneur et tous les joueurs après quatre défaites et une victoire contre le dernier du classement qui, selon l’entraîneur, était un match référence. Il n’y avait pas de véritable dialogue dans les deux sens : entraîneur – joueurs.  Aucune remise en question de la part de l’entraîneur qui remettait en cause les mauvais résultats sur la tête des joueurs. C’est trop facile de brûler les ailes aux gamins d’un côté et de l’autre de leur demander de s’envoler sur le bord d’une falaise. Le volley-ball, avant d’être un sport, reste un jeu. Les jeunes du centre de formation de cette saison à Nice n’éprouvaient plus du tout le plaisir de jouer en match ou à l’entrainement. J’ai compris que je perdais mon temps et j’ai préféré mettre un terme à ma saison parce que l’entraîneur ne savait pas ce dont je pouvais apporter à l’équipe.

A 42 ans et malgré ce départ de Nice, tu avais encore à cœur de rebondir au niveau Nationale 3 ?

Je connais ce niveau dans le département. Je suis un compétiteur et passionné de volley-ball. J’ai été sportif de haut niveau et je jouerai toujours tant que j’en aurais les capacités physiques. Le fait de ne pas avoir effectué une saison complète est une forme de challenge pour moi.

Comment a justement commencé le contact avec le club laurentin ?

Le contact s’est fait lors d’un match de la Ligue A à Nice par l’intermédiaire de Nicolas Faivre d’Arcier (Joueur du VBSL ; ndlr). Puis Nico m’a vu rejouer avec la PNM (Du NVB ; ndlr) contre Fréjus et m’a dit que je pouvais encore tenir la baraque et si ça me disais de rejoindre Saint-Laurent en cas de montée en N3M. J’ai répondu tout simplement, pourquoi pas… Pascal m’a donc invité pour faire le sparring-partner aux entraînements. J’ai été séduit par le groupe et je ne me suis pas posé de questions. Quatre ans plus tard je reste dans le même état d’esprit qu’à Monaco (Il y a quatre ans, au moment de signer en N2M à Monaco, Mevaa expliquait qu’il était là pour donner un coup de main et ne prendre la place de personne mais qu’il était un joker ; ndlr).

En quelques mots, tes objectifs ? 

Pascal a effectué un travail énorme de reconstruction qui commence à porter ses fruits. Les garçons ont un très bel état d’esprit, ils ne lâchent rien aux entraînements et je recherchais ce genre concept. Je viens à Saint-Laurent pour faire grandir l’équipe et apporter ma part de pierre à l’édifice. Etant un joueur ambitieux, je n’intègre pas le groupe pour jouer simplement le maintien ou le milieu de tableau. S’il y a une possibilité de faire un casse, à savoir une double montée, je suis partant.

(Crédit photo : Magsport06)



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