98e mondial en double et 477e mondial en simple. Hugo Nys joue au grand écart entre demie en Masters 1000, quart en Grand Chelem et un manque de résultat en solo. Il se confie à www.magsport06.fr.
Le week-end dernier, Hugo Nys s’est incliné en trois sets au premier tour des qualifications du simple du Challenger de Manerbio. Depuis début juillet et son parcours formidable qui l’a conduit des qualifications jusqu’aux quarts de finale du double à Wimbledon, le Français n’a plus gagné le moindre match, simple et double confondus : dix défaites consécutives en prenant en compte le fameux quart de finale.
Alors faut-il s’inquiéter ? Qu’elle est aujourd’hui le quotidien de celui qui grâce à Wimbledon a atteint le top 100 en double mais qui plafonne aujourd’hui au 477e rang en simple ? « Mon calendrier est composé presque uniquement de Challengers. J’y suis maintenant tout le temps tableau final en double et je peux jouer les qualifs en simple. Après Wimbledon j’ai pu intégrer les gros ATP 250 de Newport, Atlanta et Los Cabos et deux de ces tournois en qualifs en simple. Certes aucune victoire à la clé mais je pense que le niveau sur ces tournois n’est pas bien différent de celui des Challengers. Je manque juste un peu de rythme et donc de confiance en simple. Je n’en ai joué que cinq en deux mois. Mais je travaille et je suis persuadé que la donne va s’inverser sur les prochaines semaines. Il n’y a pas de raison. »
Et bien que les obversateurs peuvent penser que celui qui est entraîné par le Capitaine de Monaco en Coupe Davis, Guillaume Couillard, pourrait désormais se consacrer en priorité au double, le joueur réfute cette hypothèse. « Je vais continuer à jouer le simple et le double à fond avec comme objectif de continuer à élever mon niveau de jeu comme je l’ai fait au début de l’année. Mais il est vrai que ma saison est assez spéciale. J’ai bien joué en simple en début d’année et le fait de faire un gros bond en double en avril (Demi-finaliste sur le Masters 1000 de Monte Carlo ; ndlr) m’a propulsé sur des tournois où je ne pouvais pas jouer en simple comme Wimbledon par exemple qui a duré presque deux semaines et demie pour moi puisque j’ai joué les qualifications. J’ai donc un peu perdu le rythme et la confiance. »
Même si son classement régresse en simple il ne s’en fait pas et estime mieux jouer malgré l’absence de résultat. « Ça peut être flippant de descendre au classement en simple mais je sais maintenant que je peux élever mon niveau de jeu. Vous n’allez peut-être pas me croire mais je me sens plus fort que lorsque je gagnais deux Futures d’affilés il y a trois ans. C’est pour ça qu’il faut continuer à jouer des Challengers, là où je pense que les étapes se franchissent vraiment. » Même si pour le simple ce ne sera pas pour cette semaine, il espère dès demain avancer en double et enfin gagner.
Associé à son compère monégasque Romain Arneodo, il entre en lice mercredi pour le premier tour face au Français Doumbia et l’Allemand Mies.
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