Raphaël, qu’a t-il manqué à Antibes ce week-end ?
On est devant les trois quarts du match. Puis s’installe un chassé croisé et Bourg-en-Bresse prend l’ascendant dans la dernière minute. C’était un match de basket engagé et Antibes en sort avec quelques pépins physiques qui ont justement déstabilisé le groupe en fin de rencontre. On s’est un peu effrité alors que notre jeu était très bien huilé. Nous avons commencé à nous chercher un peu : c’était pénalisant.
Malgré trois victoires consécutives, Antibes est resté septième au classement. Une défaite plus tard l’équipe retombe huitième. C’est frustant pour le groupe ?
Oui mais on reste ambitieux. C’est vrai qu’avant ce match l’objectif était d’accrocher la quatrième place pour avoir l’avantage du terrain en play-offs. Avec cette défaite c’est compliqué maintenant. La saison ne s’arrête pas là. Nous sommes huitièmes, nous avons encore trois matchs à jouer et les places peuvent encore beaucoup bouger. Ce match de Bourg-en-Bresse on le perd de vingt points s’il s’était joué il y a un mois. Aujourd’hui nous sommes beaucoup mieux. Nous sommes sur la bonne voie.
Si le championnat devait s’arrêter là, c’est Pau-Orthez qu’il faudrait jouer pour débuter les play-offs. Après votre démonstration d’il y a dix jours contre le leader, on se dit que tout est possible…
Bien sur. La Pro B est vraiment ouverte cette saison. D’habitude il y a un top 4 qui se dégage et ensuite la hiérarchie est établie. Cette saison c’est très homogène et si on prend le talent individuel intrinsèque de chaque équipe c’est très dense. Tout peut arriver en play-offs. Alors battre Pau-Orthez en quart de finale ou en finale : le boulot est le même. Nous sommes en mission. Il faudra jouer du très lourd tôt ou tard.
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