La D2F de l’AS Cannes sera au rendez-vous des 16es de finale (5e tour) de la coupe de France. Si l’OGC Nice se profile en 8es de finale, il faudra avant tout battre La Motte Servolex (NF1).
Raphaël Benedetto, la qualification face au Pouzin (NF1) n’a pas été simple en début de match…
Nos débuts sont moyens. Nimétigna Keita trouve des solutions et réalise une bonne entame de match, mais est mal récompensée par les arbitres. Nous sommes perturbés, on prend des contres et Le Pouzin joue bien en prenant les extérieurs. On prend ainsi plusieurs buts sur montées de balles. On est pas dedans. Ça va vite et nos adversaires mènent 5-2 (7e). A ce moment je demande un temps-mort. On prend encore un but puis on revient très vite pour mener 6-7 (12e). On retrouve notre jeu collectif et les choses s’inversent. On défend également mieux. Notre gardienne Marie Kazgandjian tient bien en première mi-temps en réalisant plusieurs arrêts à six mètres. Ainsi on devient plus performants en montées de balles. Le score est de 13-22 à la mi-temps. Je suis également content de l’implication de Hadja Cissé (15 buts).
Quelle est la physionomie au retour des vestiaires ?
Notre début de seconde mi-temps est correcte. Mais on laisse au Pouzin des occasions nettes. Marie refait des arrêts et on marque des buts en contres. La marque grimpe très vite et on mène 15-29 (36e). A ce moment là je met en place mes rotations mais elles ne vont pas fonctionner (20-29). On se retrouve en grosse difficulté (25-33). Je décide de repartir avec mes cadres dont Charlène Rus qui a réalisé un bon match et qui s’est montrée précieuse dans la continuité du jeu. Nous allons stabiliser le score (30-39).
Pour quelles raisons les rotations n’ont cette fois pas fonctionné comme espéré ?
Je suis un peu déçu car Le Pouzin est vite revenu. Mais c’est une équipe de Nationale 1 soit seulement un échelon en dessous de nous. Lorsque j’ai fait des changements le coach adverse l’a bien compris en mettant en place des stricts. Ainsi, nous n’avons pas joué en courant avec les plus jeunes et le groupe a perdu des ballons.
« Si on passe on jouera Nice pour gagner »
Un mot sur votre futur adversaire en 16es de finale ?
La Motte Servolex est une équipe qui était en D2F il n’y pas si longtemps et comptait dans ses rangs une certaine Charlène Rus aujourd’hui chez nous. Aujourd’hui en NF1, La Motte possède une certaine culture du handball. On va s’en méfier. Il ne faut pas encore penser au match de Nice. Cette rencontre contre La Motte tombe dans une période mixte où on soigne les pépins physiques, où on se prépare pour la reprise du championnat de janvier et donc en même temps on ne doit pas se relâcher. Il faut être compétitif en coupe et ne pas se saborder sur le plan physique.
Malgré tout ce 8e de finale contre la LFH de Nice est forcément dans les esprits…
Attention nous ne sommes pas encore qualifiés. Mais il serait vraiment intéressant de rencontrer cette LFH. Si on élimine La Motte on jouera Nice pour gagner. Ça sera l’occasion d’un bel événement mais également de prendre nos marques avant la reprise du championnat car face à Nice on verra tout de suite ce qui va et ce qui ne va pas.
Entre le championnat et la coupe de France le programme est très chargé depuis début septembre…
Je trouve que les clubs de D2F rentrent trop tôt dans la compétition : dès le premier tour. Les clubs de deuxième division ne sont pas suffisamment préservés et ça condamne dès le début les club de Nationale 3. Cette coupe de France est très longue car une D2F doit jouer cinq matchs avant de rencontrer une LFH. Nous allons jouer les 16es de finale le 21 décembre pour jouer les 8es, si on passe, dès le 4 janvier. En trois mois et demi nous avons joué huit matchs de championnat et donc cinq matchs de coupe. C’est beaucoup. Surtout que nous n’en sommes qu’au tiers du championnat. Le point positif de rentrer dès le premier tour en coupe c’est de pouvoir voir évoluer les filles de NF2 que j’ai aligné lors des premiers tours.
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