Président, quelles sont cette saison les ambitions de l’US Cagnes-sur-Mer en Nationale 3 Masculine ?
Comme tout Président j’aspire à ce que l’équipe obtienne les meilleurs résultats possible et jouer le haut de tableau. On ne se met pas de pression car l’objectif est de retrouver la Nationale 2 d’ici trois ans. Pour cette saison, qui est notre quatrième consécutive en Nationale 3, nous avons rebâti une équipe suite à l’arrêt de l’union avec les Sharks d’Antibes.
C’est à dire ?
Il y a un an nous nous sommes unis avec Antibes. Quatre espoirs antibois jouaient avec nous en Nationale 3. Mais Antibes, avec sa montée en Pro A, est aujourd’hui dans une autre sphère. Cela n’aura duré que douze mois et d’un commun accord nous avons mis un terme à cette collaboration. Tant mieux pour eux. Malgré tout, nos deux clubs restent très proches. Le 11 septembre prochain un match de gala entre la Pro A d’Antibes et la N1M de Monaco se jouera à 20h00 à Cagnes-sur-Mer. Nous allons toujours travailler ensemble en étant proches des jeunes.
Le groupe N3M a donc évolué pour cette nouvelle saison ?
Oui. On repart sur une équipe de Cagnes à part entière. Nous avons recruté quatre joueurs : quatre mutés. Puisque nous ne pouvons aligner que trois mutés sur une feuille de match, cela va permettre de faire tourner en cas de blessures ou de coup de fatigue. Avec douze joueurs, nous allons avoir plus de confort et plus de rotation. Nous allons voir ce que ça donne.
Assez structuré pour durer en Nationale 2 ?
Un mot sur le coach ?
Pierre De Marchi est chez nous depuis un an et demi. Il commence à bien prendre ses marques et prend les choses en mains. J’aime la façon dont on travaille ensemble. Nous sommes très proches. Il fait du bon boulot et cela va nous permettre d’avancer. On se concerte beaucoup.
Vous avez passé trois saisons en Nationale 2 avant de descendre en Nationale 3 en 2010. Pourquoi le retour en quatrième division prend t-il du temps ?
Lorsque nous sommes descendus, cinq joueurs ont quitté l’équipe. A l’époque, on ne pouvait avoir que deux mutés. Alors forcément c’est compliqué quand la moitié de l’équipe s’en va. Nous sommes repartis mais ça prend du temps.
Aujourd’hui le club est prêt ?
Je pense oui. Vous savez, on arrive à un niveau semi-professionnel en Nationale 2. Aujourd’hui le club a acquis beaucoup d’expérience. Si on remonte, nous serons plus forts, plus structurés. Nous y avons beaucoup travaillé. Il faut renforcer la formation des jeunes, l’encadrement et toute la structure en elle même. Nous avons rebâti beaucoup de choses pour retrouver dans les meilleures conditions la Nationale 2. Pour que l’équipe fanion monte, il n’y a pas que le championnat qui compte, tout ce qui l’entour est important. Aujourd’hui, l’US Cagnes-sur-Mer compte 280 licenciés.
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