Dans un peu plus d’une semaine, les Aigles de Nice débutent leur saison en Division 1 avec la réception le 6 septembre de Toulouse. Pascal Margerit (Photo), qui forme le binôme d’entraîneurs avec Stan Sutor, est impatient et confiant.
Pascal, êtes-vous impatient de débuter le championnat ? L’inter-saison est longue en hockey sur glace.
Oui c’est un peu long mais en même temps c’est nécessaire. Ça fait du bien de couper, chacun est parti en vacances, les joueurs ont fait une bonne préparation cet été. Ça permet de travailler autre chose que sur la glace. C’est bien, mais maintenant qu’on a repris, qu’on s’entraîne deux fois par jour, nous avons hâte de voir ce que ça donne face à un adversaire.
Justement, vous allez disputer ce week-end à domicile le premier tournoi ASECA face à trois équipes de Ligue Magnus. L’objectif ?
Vendredi nous avons un premier gros rendez-vous avec Chamonix, puis samedi avec Mulhouse et enfin dimanche contre Briançon. Nous allons pouvoir nous situer un peu plus, même si ce sont des clubs de Ligue Magnus, un niveau au dessus. On va surement souffrir, mais quoi qu’il arrive, ça sera de bon augure pour la reprise contre Toulouse le 6 septembre. C’est la première fois qu’on va vraiment faire de gros matchs avant le début de saison.
Par rapport aux saisons précédentes, que va vous apporter ce tournoi de préparation ?
Ça va mettre les organisme à l’épreuve et nous permettre de jouer en surrégime puisque ces trois équipes vont nous obliger à nous surpasser, à patiner plus vite que pendant le championnat de Division 1. Cela va nous donner, je l’espère, un peu de confort lors des matchs de championnat qui suivront. Confortable dans le sens où l’on pourra se dire qu’on a du temps, beaucoup plus de temps, puisque ça jouera moins physique et moins vite. C’est utile et puis de toute manière pour progresser il faut jouer des matchs. Le club a pu organiser ce tournoi et c’est très bien car d’habitude nous avons la glace à notre disposition très tard et nous n’avons pas le temps d’organiser de matchs amicaux et lors des premiers matchs de la saison, on ne sait jamais ce que ça va donner. Là, au moins, on aura un peu d’expérience, on aura fait des tests au niveau du groupe, changer des blocs et deux ou trois trucs si ça ne fonctionne pas. Nous aurons du recul avant le début du championnat.
« On veut créer un noyau dur »
Le 6 septembre, vous débutez le championnat à domicile contre Toulouse, mais vous allez jouer à l’extérieur quatre fois lors des six premières journées. Puis, en décembre, trois matchs consécutifs à la maison sont au programme. Que vous inspire ce calendrier ?
Ça fait un début de championnat difficile, mais moi, personnellement, je suis assez content de commencer à jouer plus de matchs à l’extérieur car je pense que la deuxième partie du calendrier est très importante. C’est là qu’on se situe, on connaît les équipes contre qui nous n’avons pas le droit de perdre des points, mais aussi une équipe favorite, où les points sont un peu moins importants. Je trouve que de se déplacer au début c’est bien. En plus pour le groupe, c’est vivre ensemble. Là on organise un tournoi chez nous mais l’année dernière nous étions partis en stage, et le groupe vit ensemble. Pour que la mayonnaise prenne rapidement, c’est bien de se déplacer.
Lors de l’été 2013, l’effectif a été renouvelé à plus de 50%. Cette fois, seulement sept joueurs arrivent. Cela veut dire que le groupe de la saison qui vient de se dérouler a donné d’avantage de satisfactions par rapport à celui d’il y a deux ans ?
Tout à fait. On souhaitait même garder un ou deux garçons en plus mais eux ont décidé de partir et c’est bien dommage. On veut créer un noyau dur de cette équipe et ne pas recruter dix joueurs tous les ans. Si on veut progresser ça marche comme ça. ll faut créer une ambiance, une ossature de Niçois. Il faut qu’on arrive à faire progresser ces jeunes. Quand c’est solide, les autres sont des valeurs ajoutées et c’est beaucoup plus simple. Nous allons essayé, si la saison se passe bien, de garder encore plus de gars que les saisons précédentes.
Pour la première fois de son histoire, le club va engager une réserve senior, en Division 3, une véritable avancée dans la progression du club ?
Oui c’est un vrai plus. Beaucoup de joueurs qui sortaient des U22 savaient qu’ils ne joueraient jamais en Division 1. Alors ils arrêtaient. Là, d’une part pour eux ils vont avoir de quoi jouer et pour ceux que nous avons en équipe première et qui ont peu de temps de jeu pendant le championnat, ils vont pouvoir s’aguerrir en Division 3. C’est un vrai plus. Alors oui ce sont des budgets supplémentaires, des organisations aussi, mais si on veut progresser, il faut passer par là. La montée en Ligue Magnus passe par là c’est certain. Des clubs de Ligue Magnus ont même une Division 2. Alors, si par bonheur on monte en Magnus, il faudra que la réserve progresse aussi.
(Crédit photo : Cynthia Amato)
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