En s’inclinant à domicile (30-37) en match d’ouverture des play-downs, l’OGC Nice se rend compte que le chemin vers le maintien en LFH s’annonce très compliqué…
Ce n’était donc pas des paroles de façade pour, simplement, pour respecter l’adversaire. Dans nos collones, il y trois semaines, Sébastien Gardillou, l’entraîneur niçois, se disait méfiant. « Attention, Nîmes sera en mesure de perturber tout le monde malgré sa place de dernier de la phase régulière. » En terminant septième de la phase régulière, Nice a débuté les play-downs avec quatre points, Nantes (8e) avec trois points, Besançon (9e) deux points et Nîmes (10e) avec zéro point.
Mais l’OGC Nice a débuté ses play-downs de la pire des façons en s’inclinant à domicile 37 à 30 contre Nîmes. Nice n’est jamais entré dans son match en étant rapidement mené (1-4 ; 5-9 ; 12-19). Nice, qui a terminé septième de la phase régulière, partait avec quatre points, contre zéro pour Nîmes, dernier. Ce résultat relance tout. Nîmes revient à deux points. Nantes et Besançon s’affrontent ce samedi soir.
Nice a encore cinq matchs pour sauver sa tête en LFH. Seul le dernier des play-downs descendra en D2F. Alors, même s’il ne sert à rien de refaire le match, Nice aurait fait, déjà, un très grand pas vers le maintien, en cas de victoire, avec six points d’avance sur Nîmes. Tableau noir.
Avant la rencontre, sur ogcnicehandball.com la Niçoise Marion Arrighino (Pivot) réaffirmait toute sa confiance envers le groupe : « Nous avons bien bossé durant la trêve de trois semaines et j’ai confiance en l’équipe qui progresse vraiment de jour en jour, même si nous sommes un petit collectif et que nous sommes fatiguées, nous continuons de travailler dur. » Le souci pour Nice vient justement de là. Avec les blessures, pour très longue durée, de Manon Le Bhian et d’Ines Audebert, le groupe est restreint, malgré l’intégration définitive de deux filles de la NF3 : Manon Colombier et Mélanie Lecut.
Nice doit encore jouer cinq matchs dans ces play-downs. Si l’équipe n’est pas encore au pied du mur, elle serait bien inspirée de revenir avec un résultat positif de son déplacement à Besançon, le 2 mai prochain. Car si les filles de Sébastien Gardillou avaient brillamment maîtrisé leur sujet en play-downs il y a un an, ces 37 buts encaissés à domicile en ouverture n’ont rien de rassurant. Attention danger.
(Crédit photo : Cynthia Amato)
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