Trois matchs et trois défaites pour le champion de France de N3M. En Nationale 2, le Cannet-Rocheville de Pierre de Marchi peine à décoller et prend du retard.
Pierre, le CCAB mène à la pause à Toulouges, 45-48, pour au final s’incliner 97-85 soit un différentiel de quinze points en seconde période…
Nous sommes à -3 au début du quatrième quart temps et physiquement nous commençons à marquer le pas. Certains de mes joueurs sont déjà fautés et je dois les gérer. En face ils passent par un moment d’euphorie et prennent le large très rapidement. Nous ne reviendrons jamais.
Quel est aujourd’hui ton sentiment sur la situation et que réponds-tu à ceux qui pensent que le club n’a pas tiré les leçons de sa dernière saison de Nationale 2 ?
La situation n’est pas encore critique. Il nous reste deux matchs avant la petite trêve. A nous d’enfin lancer notre saison dès la semaine prochaine à domicile (Réception de Beyssac Beaupuy Marmande ; ndlr). Après, la décence ne me permet pas d’expliciter le fond de ma pensée eu égard aux donneurs de leçon. Mes joueurs s’arrachent et meurent les armes à la main depuis trois matchs face à de valeureux adversaires. Et si il faut déjà faire face aux critiques ou bien payer les pots cassés je serais évidemment et volontairement en première ligne. Mes dirigeants m’ont donné leur entière confiance et je ne compte pas la bafouer.
Quels sont les points positifs qui te laissent penser que tu n’es pas parti pour une saison galère ?
L’un de mes modèles dirait : « Je n’ai pas de boule de cristal ». Mais il est indéniable que les contextes des trois premiers matchs me donnent des garanties quant au potentiel de mon équipe. A moi de trouver rapidement la bonne alchimie qui me permettra de gagner en sérénité et régularité durant quarante minutes.
(Crédit photo : CCAB)
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