L’équipe masculine du Municipal Olympique de Mougins est reléguée en Nationale 3. « On ne réalise pas une mauvaise saison puisqu’on gagne neuf matchs. Dans une autre poule on se serait largement maintenu. L’US Cagnes qui est juste devant nous ne gagne que sept rencontres », constate le coach Nicolas Matteï. Oui mais voilà, là où Cagnes a gagné deux fois par trois sets à zéro, Mougins ne l’a jamais fait et sur le plan comptable ça change tout. Cagnes jouera toujours en N2.
Retour neuf mois en arrière. Le 15 juin 2012 Matteï signe à Mougins avec comme premier objectif de « construire une équipe puisque seulement quatre ou cinq joueurs de la saison précédente sont restés ». Des joueurs sont alors arrivés dont certains ont tout de suite annoncé la couleur en venant pour une saison, aider à reconstruire le groupe, avant d’arrêter. « Il fallait trouver l’alchimie mais il y avait vraiment moyen de se maintenir. On arrive à battre les quatre premiers du championnat. Certes sur le score de 3-2 mais on les a eus ». Alors pourquoi Mougins se retrouve dans la charrette ? « A côté de cela on perd 3-2 contre Marseille chez nous. A l’aller on s’incline 3-1 chez eux alors qu’on mène 1-0 avant de s’effondrer (26-28 25-16 25-21 25-16). C’est invraisemblable ». Que de regrets pour le coach, ses troupes et le club. Mais le constat est limpide pour Matteï : « On pouvait se maintenir avec plus de rigueurs et d’investissements. C’est décevant car il y avait un vrai projet. On a cherché à intégrer des très jeunes. Mais avec les plus anciens le conflit générationnel était trop important ».
Et lorsqu’on demande de quoi sera fait l’avenir de la future N3 du MOM, le coach n’en sait pas plus que nous pour le moment : « C’est un très bonne question. Nous allons nous réunir et voir ce qu’on fait avec le président. Il va falloir récupérer des nouveaux joueurs car, comme prévu en début de saison, les plus anciens s’arrêtent ». Deux solutions s’offrent au club. « Soit on remonte tout de suite avec des joueurs de talents à droite et à gauche. Ou alors, on repart proprement et quitte à mettre une saison ou deux de plus pour monter, on le fait avec des gens investis, volontaires et des garçons du club. Le volley n’est pas qu’un sport de plage. Il faut mettre en place des tactiques et travailler dur, même à ce niveau. Il faut être intelligent, prendre son temps et ne pas tout commencer en juillet pour reprendre la saison en septembre », prévient le coach.
Crédit photo : http://volley.asj12.free.fr/
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