Malgré une pointe de regret sur le classement final de son leader, Guido Possetto, directeur sportif de l’UC Monaco, est satisfait de la tenue de son équipe. Bilan du Tour du Maroc qui s’est terminé il y a tout juste une semaine.
Invitée par la Fédération Marocaine de Cyclisme a participer au Tour du Maroc, une épreuve UCI 2.2, l’UC Monaco s’est très correctement défendue. Le premier point à remarquer, c’est qu’au terme de dix étapes, difficiles, avec de grosses chaleurs et pas mal de vent, les cinq coureurs de Guido Possetto ont terminé l’épreuve et ont rallié Casablanca. « Nos ambitions étaient un peu floues car on ne connaissait pas trop le niveau, ni le pacours. C’était un peu un saut dans l’inconnu mais je savais que, grâce à ses caractéristiques, Matteo Draperi pouvait faire une belle place au général au milieu des nombreuses Continentales. Il récupère bien et aime les courses longues », détaille Possetto. Mais, même pour le leader de Monaco, courir pendant dix jours, sans une seule journée de repos, était un vrai challenge.
« Matteo avait les moyens de faire mieux »
Avec deux Top 10 d’étapes lors de la première partie du Tour, Draperi est dans la coup, bien calé à la neuvième place du général. Derrière, on souffre, mais on ne bâche pas. Après l’abandon de la quasi-totalité de l’équipe nationale du Gabon, Vigo devient dernier au général, mais ira au bout de l’aventure. « Malheureusement, il y a eu un jour, sur la sixième étape, où il y a eu des attaques de partout. Il était difficile de contrôler, Matteo manque le coup. Le peloton s’arrête et il perd seize minutes. Là, on perd la possibilité de finir dans les dix premiers. Sans cela, il pouvait même finir sixième ou septième. C’est dommage car il en avait les moyens. Ce n’est pas de sa faute. » Finalement, Drapéri termine 27e du classement général.
« C’est tout de même positif »
L’autre leader du Monaco, Nicolo Lavazza, a lui aussi terminé une fois dans le Top 10 d’une étape, c’était le dernier jour, où il prend la huitième place du sprint. « Avec Nicolo l’objectif était de décrocher de bonnes places au sprint. Je suis content qu’il termine le Tour ainsi. Il retrouve une bonne condition et se remet dans le coup pour les objectifs et le travail qui arrivent. » Lavazza termine 53e du général. Pour les trois autres représentants de la Principauté, Cismondi termine 73e, Zubenko 91e et Vigo 99e. « Pour eux, tout comme pour Draperi et Lavazza, l’objectif c’était surtout d’emmagasiner de l’expérience sur une course de haut niveau de ce type. C’est tout de même positif. » Pour rappel, Draperi, né le 17 janvier 1991, était le coureur de l’UCM le plus expérimenté sur ce Tour du Maroc. Né le 30 mars 1995, Zubenko était le plus jeune. Monaco était au Maroc pour apprendre avant tout.
(Crédit photo : Cynthia Amato)
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