Grâce à un nouveau succès, Monaco est officiellement en play-offs de Nationale 2 et s’offre le droit, même si cela sera très dur, de lancer un challenge pour la montée.
« En général, nous sommes huit. Six avec un libero ce qui laisse un remplaçant. » Guillaume Imary, joueur de la N2M de Monaco, plante le décors pour www.magsport06.fr. Son coach, Dragan Pezelj, traîne comme un boulet, même si cela n’a pas d’incidence sur les résultats, un recrutement peu fructueux ou des garçons qui ont fait le choix de se tourner uniquement vers le projet beach-volley du club. Pourtant, à deux journées du terme de la première phase de la saison, Monaco occupe une très belle deuxième place à quatre points de Cannes. « Une bande de potes, c’est capable de tout. Du meilleur comme du pire. Et pour le coup, en ce moment, ça tourne bien. » L’année 2017 a parfaitement commencé avec, le 15 janvier, un succès 0-3 à Saint-Egrève. Un match en deux temps, avec un premier set serré, 25-27, puis les deux autres très larges, 17-25 12-25.
Explications. « Ils ne sont pas forcément mieux rentrés dans le match que nous. On a surtout mis du temps à mettre la machine en route ! A 23-18 en leur faveur on a eu comme un déclic. On a joué ensemble, on s’est battu sur chaque ballon, tout en mettant une grosse pression au service jusqu’à finalement prendre le premier set. Un coup de massue pour nos adversaires. Ils ont moins bien servi et on a pu dérouler sans se faire peur ! Ce qui change du début de saison. »
« Ils se sont mis à faire des changements et je pense que ça les a plus desservi qu’autre chose. Cette victoire, c’était un bon bol d’air. » Et la victoire la plus importante est arrivée le week-end dernier, 3-0, à domicile, contre Hyères / Pierrefeu. Pourquoi ? Car les Varois vont aussi passer en play-offs et le points acquis face aux adversaires directs lors de la première phase, sont conservés. « C’était un match qui nous tenait un peu à cœur ! On a pris 0-3 à l’aller chez puis 0-3 chez nous en coupe de France ! On s’est dit que la troisième serait la bonne. On en parlait déjà après le match contre Saint-Egrève. Dans le vestiaire, on savait que ce serait décisif pour nous et que ça nous permettrait d’aborder la fin de la première phase plus sereinement. J’ai senti l’équipe ultra impliquée et concentrée toute la semaine et même à l’échauffement d’avant-match. Il y a des signes qui ne trompent pas, au lieu d’arriver une heure en avance comme d’habitude, tout le monde était là 1h30 plus tôt pour s’échauffer, se concentrer… »
Alors, dès le début, Monaco va empêcher son adversaire de jouer et va, toute la rencontre, élever son niveau de jeu, sans jamais le baisser. Un passeur très inspiré, un pointu affichant un gros niveau et des centraux qui ont réalisé un sans faute. Sans oublier un libero très actif ! Score sans appel : 25-16 25-22 25-16. « C’est ultra satisfaisant de se dire qu’on a tous été bon en même temps. Pourvu que ça dure et pourquoi pas réaliser un exploit sur les play-offs même s’il ne faut pas s’enflammer… »
Mais un exploit en play-offs passera par une victoire et donc des points capitaux pris contre Cannes, au Palais des Victoires, le 12 février prochain. Avant cela, le 5 février, Monaco recevra Saint-Étienne dans un match sans enjeu comptable. « On sait très bien que la montée est et sera plus que compliquée. Mais déjà aller titiller la deuxième ou troisième place à la fin des play-offs sera une réussite au vue de l’effectif avec lequel on compose. On n’a quasi jamais démarré avec le même six de départ ! Dans ces moments là être une bande de potes ça paye… » L’histoire ne dira jamais ce qu’il serait advenu si Monaco avait possédé un groupe plus complet et un banc plus profond…
(Crédit photo : AS Monaco VB)
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