Après une saison en Vendée, Gilson Mendes est de retour dans les Alpes-Maritimes. A tout juste 25 ans, c’est à Menton en Nationale 3 qu’il espère retrouver un nouvel élan.
203 centimètres à utiliser à bon escient. Gilson Mendes sera assurément l’un des atouts principaux à la rentrée du nouvel entraîneur de Menton, Mickael Lake. A 25 ans, le Cap-Verdien d’origine place la barre à l’est après une saison dans cette même division en Vendée. « Je sortais de trois ans sans jouer et finalement j’ai réussi à retrouver mon niveau : une belle expérience », confie t-il à www.magsport06.fr. « Individuellement ça s’est bien passé. Collectivement, une autre histoire : on a eu trois coachs différents… »
S’il a signé sa première licence en 2010 à l’Eloite Saint- Barthélemy de Nice, c’est à Antibes qu’il a été formé. « Le souvenir qui m’a le plus marqué, c’est le jour où je suis allé faire les essaies pour rentrer en centre de formation et après quelques jours le coach m’a contacté pour me dire qu’il voulait que je l’intègre. Ça faisait à peine trois ans que je jouais au basket et je m’attendais pas du tout à ça. » Par la suite, il connaîtra aussi la Nationale 2 à l’Azuréa et va donc découvrir un nouveau club maralpin, Menton. « Mickael m’a contacté parce que mon profil correspondait à ce qu’il recherchait. »
Le projet est ambitieux. Jouer la montée ? Menton, qui a connu tant de fois le podium avec Philippe Agostini, ne peut partir avec un simple discours d’un maintien très confortable. « Le coach a un style de jeu plutôt à l’américaine et je pense que son projet se tournera vers ce style. Il me reste beaucoup à découvrir. » Ce qu’il n’aura pas vraiment à découvrir, ce sont ses futurs équipiers. Il en connaît déjà une bonne partie et a même eu l’occasion de jouer avec certains il y a quelques jours à lors du 3×3 organisé à Cap d’Ail.
Un caractère à deux visages que les adversaires devront réussir à cerner. Tantôt calme en dehors du parquet mais une fois en match, parfois explosif. « Un temps, je pouvais être parfois trop agressif dans le jeu mais avec l’expérience j’ai appris à me canaliser. » Un palette de caractères comme dans la technique. Capable à la d’être un solide défenseur, il peut tout aussi bien prendre ses responsabilités au shoot et sous le cercle.
Des caractéristiques que l’ailier fort et pivot espère enfin exploiter pleinement. « Je n’ai pas eu de chance ces dernières années avec les blessures mais aujourd’hui ça va beaucoup mieux. On croise les doigts… Avec Menton, j’espère jouer un gros coup au classement et prendre du plaisir pendant une saison pleine. » Retrouver la Côte d’Azur après un passage à La Roche-sur-Yon était aussi un choix familial. Se rapprocher de ses parents, qu’il a comme modèle dans la vie, ne lui sera que bénéfique.
(Crédit photo : Prenateam)
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