« Le maintien en Nationale 1 Masculine c’est tout ce que je retiens de cette saison », affirme soulagée Frédéric Térol, présidente de l’ES Villeneuve-Loubet HB. L’année prochaine et ce pour la douzième saison consécutive, le club azuréen jouera toujours au sein de la troisième division nationale. Il aura fallu attendre l’avant-dernière journée et une victoire 27-22 ce week-end contre Fréjus pour officialiser la nouvelle. « Des deux poules confondues, nous sommes le plus ancien club de la division ». Mais si depuis quelques temps Frédéric Térol avait perdu l’habitude de trembler en fin de saison elle a retrouvé cette sensation : « Il est difficile d’expliquer ces difficultés. Nous avons connu des blessures mais c’est un ensemble de choses qui conduit à souffrir. Mais, encore une fois, le principal est d’être maintenu ».
Un vrai centre de formation
Pour l’exercice 2013-2014, le club va maintenant pouvoir se pencher « sur le recrutement. Nous attendions une issue heureuse. Nous l’avons. Il faudra consolider ce qu’on a pu faire cette saison pour que tout se passe mieux », explique celle qui est à la tête du club depuis la saison 2008-2009. Une présidente qui, soulager de rester en Nationale 1, n’en oublie surtout pas le reste du club. « Depuis cinq ans, notre tâche principale est la formation. Un club ce n’est pas qu’une équipe fanion, mais c’est aussi beaucoup de jeunes ». L’ES Villeneuve-Loubet est « le seul club de département des Alpes-Maritimes à voir évouler ses U16 dans le championnat méditerranéen (plus haute division à cet âge) et en championnat national pour les U18 ». Une vraie fierté qui possède son objectif : « Alimenter la Nationale 1 de joueurs issus du centre de formation », explique la présidente. « Tous les enfants n’accéderont pas la Nationale 1 mais on leur donne l’envie et les capacités d’atteindre le sport de haut niveau ».
« Construire de façon pérenne »
Alors oui depuis plus de dix ans, Villeneuve-Loubet n’est jamais parvenu à monter en Pro D2. Mais il a également le mérite de n’être jamais descendu. Mais sur le moyen et le long terme, quel est l’avenir d’un club qui stagne ? « Peut-être qu’on le gens pense qu’on végète en Nationale 1, mais nous n’avons aucun intérêt à monter si c’est pour redescendre dans la foulée. Il faut des bases solides. Comme tout le monde nous voulons grimper encore plus haut : mais pas n’importe comment. Il faut être réfléchi et construire de façon pérenne », tempère Térol. C’est décidé, le club montera sous deux conditions : quand il en aura les moyens sportifs et seulement s’il est certain d’avoir les capacités de ne pas redescendre immédiatement. « Il ne faut pas faire n’importe quoi ».
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