Avec ses moyens financiers, sans flamber, sans jamais se mettre dans le rouge, le CNB06 repart chaque année au combat. Cette, en LF2, sa jeunesse flambe comme jamais.
Après huit journées, les filles du Cavigal Nice Basket 06 sont leaders de deuxième division et seules à être encore invaincues, après avoir terminé lanterne rouge du championnat élite la saison dernière. « Le début de saison avec le plus jeune effectif de la division est très positif », se réjouit la Présidente Laurence Laporte pour www.magsport06.fr. Samedi, les Azuréennes ont réalisé un gros coup, en s’imposant à Aix (53 à 58). C’est le collectif niçois qui a fait la différence car, à trois points, le bilan est proche du néant (1/14). Mais sous la raquette, au rebond, Nice s’est montré beaucoup plus solide et réactif que son adversaire. Toujours devant, le Cavigal continue de faire preuve de beaucoup de maturité, malgré son jeune âge.
Mais jeunesse ne rime pas forcément avec inexpérience. Marie-Eve Paget et Sophia Elenga ont été sacrées, cet été, championnes d’Europe U20. Ce type d’épopée forge énormément. Et puis, pour expliquer les résultats positifs, il faut évoquer l’excellent recrutement du coach Rachid Méziane et de son staff. S’il y a un an certains choix s’étaient révélés décevants, il en est tout autre aujourd’hui. Shenita Landry, américaine, la plus âgée du groupe du haut de ses 27 ans, fait partie des trois meilleures marqueuses du championnat. Même chose pour une autre recrue, Isabelle Strunc, qui offre entière satisfaction au club. Le mélange est parfait. « Le groupe vit très bien et nos supporters sont nombreux à apprécier la prestation des Niss’Angels. »
Pourtant, le chemin est encore long, nous n’en sommes pas encore au tiers du championnat. Et puis, si lors des saisons précédentes, le premier de la phase régulière et le vainqueur des play-offs montaient en LFB, le règlement a changé. Cette année, seul le vainqueur des play-offs montera. Une équipe peut donc très bien terminer première, loin devant, mais craquer lors du dernier match. Laporte en a conscience. « La saison étant très longue nous mesurons tout le chemin à parcourir pour atteindre la montée. Beaucoup de travail reste à accomplir. » Mais finir premier offre un avantage non négligeable, celui d’organiser au mois de mai le tournoi final, regroupant les quatre meilleures équipes. Il y a quelques saisons, lors d’une précédente montée des Niçoises, la salle Leyrit avait déjà été ce théâtre.
(Crédit photo : Georges Martin)
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