Lundi, les filles du Gym ont débuté la préparation de leur quatrième saison en LFH. Une saison qui doit les conduire vers l’Europe. Reisdorffer, le préparateur physique, détaille le programme.
Lundi matin à Charles Ehrmann les filles de l’OGC Nice ont débuté la préparation physique d’une saison qui sera peut-être leur dernière disputée uniquement sur le sol français. En effet, en fin de saison dernière, Nice a flanché en match aller – retour contre Nantes se privant de coupe d’Europe. Cet été, plusieurs joueuses qui étaient là depuis trois ans en LFH, sont parties, laissant la place à un riche recrutement.
Pour cette première journée, un programme précis a été mis en place. « Le discours est le même que celui choisi avec le staff médical et validé par l’entraîneur : Sébastien Gardillou. Rigueur, communication et plaisir », détaille à www.magsport06.fr Sébastien Reisdorffer, le préparateur physique de la LFH et du centre de formation. « J’ai reçu les filles une par une en entretien tout au long de la journée. Le but était d’échanger avec elles sur leur ressenti, leur besoin et leur envie concernant la préparation, afin de cibler au mieux leur entrainement. Ensuite il y aura une réunion générale pour expliquer le fonctionnement et la suite des festivités. Bien évidemment, elles n’échapperont pas aux grosses séances de foncier appréciées de toutes (rires). »
« Il n’y a pas de star »
Le préparateur physique a du davantage s’organiser en raison des absentes de ce mois de juillet, notamment les trois internationales tricolores, Darleux, Lacrabère et Edwige, en stage en Corse avec l’équipe de France. Est-ce déstabilisant de débuter avec un groupe qui n’est pas au complet ? « Non. Ça demande plus de temps pour l’organisation. D’où l’importance de bien communiquer. C’est ça les contraintes du haut niveau. » Pour Reisdorffer, chaque fille a un rôle à jouer au sein de l’effectif, certaines sont davantage regardées que d’autres, mais elles sont toutes à égalité. « Pour moi, il n’y a pas de star. Toutes transpirent et ont des courbatures après les séances qu’elles soient en équipe nationale ou en réserve. C’est très important qu’une jeune regarde une Cléopâtre Darleux comme quelqu’un d’un meilleur niveau qui peut aider les autres à progresser et non pas comme la gardienne de l’équipe de France. De ce côté là nous avons la chance d’avoir des internationales qui sont tout à fait dans cet esprit là. »
C’est donc un groupe de douze filles qui a repris lundi. « Ce n’était pas un si petit comité malgré les absentes. Si vous rajoutez les deux employés du club, les deux personnes du staff médical, le coach et moi-même, ça faisait un sacré brouhaha dans la Halle l’après-midi. » Le préparateur évoque un effectif très hétérogène qui permet à chacune de pouvoir être aidée par les joueuses qui connaissent déjà les lieux : une meilleure intégration. « Chacune y a contribué et c’est très bien ainsi. »
« Prévention et développement »
Ce lundi a été mis en place des moments d’explications ponctués par une grosse séance de décrassage sur laquelle Reisdorffer a été satisfait de voir que les filles ont respecté les consignes d’avant vacances pour arriver à un bon niveau à la reprise. « Elles ont bien travaillé. » Derrière, les kinésithérapeutes et ostéopathes ont effectué des tests pour faire un bilan physique. Objectif ? Savoir où elles en sont au niveau des petits bobos afin de pouvoir leur proposer des séances plus adaptées à leur besoin. « On souhaite mettre en place un système d’entrainement basé sur l’individualisation avec deux axes principaux : prévention et développement. »
A partir de ce mercredi, le rythme va s’accentuer avec des tests physiques en musculation, de l’aérobie et de la vitesse. « On aurra une base précise de travail. A partir de là, la vraie reprise se fera sentir avec des séances de plus en plus dures physiquement. Puis on intégrera le handball de plus en plus car tout l’effectif sera présent pour préparer le premier match de LFH fin août. » Nice débutera le week-end du 29 et du 30 août contre Fleury, le champion de France en titre. Rien que ça.
(Crédit photo : OGC Nice Handball)
Voir plus d'articles de la même catégorie