Leader de la Poule A du sixième échelon national, l’Excellence Régionale Féminine du SLBB prépare les play-offs entre bonne humeur et vrai esprit de compétition.
C’est maintenant officiel, l’Excellence Régionale Féminine de Saint-Laurent disputera les play-offs de la division. Un bilan pour le moment excellent avec neuf victoires pour une unique défaite, justement face à son dauphin, la CTC Mandelieu – Le Cannet-Rocheville. « Il n’y a pas grand chose à dire sur ce match. On passe complètement aux travers dans quasiment tous les secteurs de jeu et Mandelieu fait vraiment un bon match. Cela arrive souvent au moins une fois dans une saison, mais c’est mal tombé pour nous », explique à www.magsport06.fr Christelle Jouandon, qui entraîne les NF2 et ERF du club depuis cinq ans. Mais avec la meilleure défense de la Poule A d’ERF, les Laurentinnes restent les patronnes. Elles ont encore deux matchs à jouer pour boucler la phase régulière.
« Une équipe très attachante »
Au sein du groupe, pour palier à tout souci, elles sont douze : dix plus deux U20, Laetitia Nové et Emilie Blancafort que Jouandon intègre régulièrement. Un effectif très hétérogène. « J’ai récupéré des joueuses de mes anciennes équipes NF2 comme Julia Morabito, qui avait arrêté pour devenir maman, Marie-Laure Piel, qui jouait encore à Monaco en NF2 l’an passé et Laetitia Vidal qui reprend avec cette équipe pour se remettre en forme après elle aussi être devenue maman. » On retrouve également Marine Aguila et Mégane Cerralbo formées au club. Coralie Trupiano joue elle avec les deux équipes. Romane Agostini vient elle d’être recrutée. Mais aussi l’expérience du groupe avec Laure Farrugia, Diaba Traoré et Azhar Ben Khalifa : toutes les trois intérieures. « C’est une équipe très attachante et j’espère que nous réussirons quelque chose de bien. »
Une moyenne d’âge d’environ 24 ou 25 ans qui convient parfaitement à la technicienne. « C’est un profil que j’aime bien et qui est intéressant pour travailler. » Pour expliquer l’excellent rendement de l’équipe, il est important de savoir que chaque joueuse s’entraîne au moins une fois dans la semaine avec l’équipe première. « La première qualité de cette équipe est le fait que les joueuses aient envie de passer de bons moments ensemble tout en jouant vraiment au basket. Elles se connaissent depuis longtemps pour l’ensemble. Sur le plan technico-tactique leur qualité première est la défense. Quand elles le veulent vraiment, elles sont capables de défendre très dur et offensivement c’est une équipe intelligente capable de produire un vrai collectif. »
« Les joueuses jouent le jeu »
Mais ce championnat est un peu particulier puisque seules sept équipes composent cette Poule A suite au forfait de Fréjus. Ainsi, du 28 septembre au 14 mars, douze petites journées sont à jouer et au milieu, régulièrement, des trêves de plusieurs semaines. Ainsi, les Laurentinnes ont parfois « tendance à se laisser aller. Dans ce cas il faut vite les remettre sur les bons rails. Sinon la défense devient un peu pauvre entre guillemets et en attaque c’est perte de balles et compagnie. C’est certainement dû aussi au fait que nous restons de longues périodes sans jouer et comme je pense que ce sont des compétitrices, ces périodes sont d’autant plus longues. Mais dans l’ensemble les joueuses jouent le jeu, sont présentes aux entraînements et s’investissent dans cette équipe car elles savent que c’est important, c’est un respect mutuel entre elles et l’entraîneur. »
Sportivement, même en ayant son équipe fanion en NF2, Saint-Laurent a le droit de faire monter sa réserve en NF3 si les play-offs se passent bien. Mais le club acceptera t-il ce pari ? Cela dépendra aussi du maintien ou non des garçons en NM3. Intense fin de saison.
(Crédit photo : SLBB)
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