L’enfant du pays est de retour pour mener à bien la renaissance du rugby niçois. Après une courte escapade en Pro D2 à Massy, Adrien Malavard (27 ans) est aux portes de la Fédérale 2.
Adrien, Nice vient de réussir un gros coup à Martigues…
Nous étions conscients que pour être tranquilles nous avions deux grosses échéances à maîtriser. Nous avons réussi la première en gagnant à Martigues. Nous attend maintenant la réception dimanche de notre dauphin : Aubagne. Face à Martigues, aujourd’hui quatrième, on s’est mis dedans d’entrée. Dans l’ensemble on réalise un bon match même s’il y a toujours des choses à régler. Malgré tout, tout s’est bien passé. Devant nous avons été sérieux et malgré trois cartons jaunes j’estime que l’équipe a été disciplinée… Sur la longueur du match je trouve qu’on a montré une sacré force de caractère car même à treize nous n’avons pas encaissé de point et nous avons mis Martigues en difficulté.
Le groupe sera hors d’atteinte en cas de victoire contre Aubagne dimanche ?
Une victoire face à Aubagne et la première place sera quasiment assurée. Ça sera l’occasion de bien travailler, sereinement, sans négliger les quatre derniers matchs qui suivront. C’est toujours très différent car on va jouer des équipes plus ou moins faibles dont certaines qui vont jouer leur maintien. A nous de rester en haut, ce qui se passe en bas ce n’est pas de notre ressort.
On regarde déjà ce qui se passe dans la Poule 9 du côté des Arboras ?
Personnellement ? Non. Je n’y pense pas. Si on veut monter en Fédérale 2 il faudra battre chaque équipe qu’on jouera, sans exception. Le groupe ne se pose pas la question. On prend match après match. Il faudra tout gagner.
« Nice c’est ma ville : mon club »
Toi, natif de Nice, tu as joué au Rugby Nice Côte d’Azur pendant plusieurs saisons en Fédérale 1 avant de partir lors de l’été 2012. Pourquoi être si vite revenu ?
Je suis parti de Nice suite à la rétrogradation financière du RNCA de Fédérale 1 à Fédérale 3. Alors, puisque j’ai eu l’opportunité de jouer en Pro D2, j’ai signé à Massy pour un an. Je suis parti à la fin du contrat pour certaines raisons… Je suis revenu à Nice pour recommencer l’aventure avec le Stade Niçois. Nice c’est ma ville : mon club.
Qu’as tu appris au niveau professionnel qu’est la Pro D2 ?
Les détails. Quand tu es en Pro D2 c’est que le niveau est là. Alors, tout le travail est consacré à des détails techniques, à du travail individuel et beaucoup de physique. Tout cela. On apprend également à beaucoup travailler et à persévérer, mais ça je le savais déjà.
Qui peut empêcher Nice de monter ?
Nous mêmes ! C’est tout. Je ne vois pas d’autre élément. L’équipe est son propre ennemi. Je ne me fais pas de souci. Il n’y a pas d’excès de confiance. J’espère que c’est la bonne saison pour monter et ainsi construire sur de bonnes bases. Nos postes sont doublés voir triplés : on a ce qu’il faut. Pour monter il faut bien ça. La réserve est leader de son championnat alors il y a de bons échanges entre les deux équipes. Nous avons un entraînement en commun le mardi ou le mercredi selon les semaines. On en profite pour réaliser des oppositions, travailler, se côtoyer. Cela responsabilise les garçons de la réserve. Ils savent que s’ils sont efficaces dans leur groupe, ils ont une chance de jouer en Fédérale 3. Ça motive, ça crée un vrai dynamisme, chacun est concerné pour avancer.
(crédit photo : Stade Niçois)
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