L’ERF de Mandelieu / Le Cannet a débuté ses play-offs par une victoire contre Vence. Pour sa première saison, la CTC du coach Axel Trifogli compte bien jouer sa carte à fond.
Axel, parle nous de l’histoire de cette jeune équipe…
La CTC Mandelieu-Le Cannet est née cette année mais ce projet existe depuis quelques années déjà. L’an dernier, évoluant en ERF, l’équipe était en Union, chose impossible en 2014-2015. Les années précédentes, les deux clubs s’étaient déjà rapprochés pour créer une entente et réaliser une équipe seniors filles. J’ai dix joueuses, âgées de 23 ans à 30 ans. On reste un groupe très jeune avec une majorité de filles de la génération 1991. L’équipe est bien équilibrée avec quatre filles sur le secteur intérieur, quatre filles sur les ailes et deux meneuses de jeu.
Quelles sont les ambitions du projet ?
Depuis le début de la saison, les deux clubs voulaient faire de cette équipe une formation capable de viser le haut de tableau en termminant dans les quatre premiers de la Poule A afin de disputer les play-offs en fin d’année, puis tenter d’accrocher le podium. Les dirigeants ont une réelle volonté de lancer la division féminine avec des filles jeunes qui viennent s’installer dans le haut niveau : les U15 en interrégionale, les U17 en régionale et les U20 en régionale. Il était donc logique de pérenniser le secteur féminin au niveau régional et de continuer à avancer.
Le bilan de la saison régulière ?
Le début de saison a été compliqué avec deux défaites dans les trois premiers matchs mais finalement cela était logique. Sur les dix filles du groupe nous comptons quatre nouvelles. Il était important que le collectif se mette en place afin de préparer les beaux jours et finalement ces deux défaites ont été les seules jusqu’à la fin de la première phase régulière. Nos bilans offensifs et défensifs restent très satisfaisants. Nous avons une équipe très compétitive avec dix filles qui peuvent faire des différences à n’importe quel moment. Ceci permet de garder de l’intensité pendant les quarante minutes d’un match et c’est bien sûr notre maître mot.
Vous êtes tombés dans la Poule à sept suite au forfait de Fréjus avec donc douze petits matchs à jouer. Difficile de trouver un rythme de croisière ?
Les trêves ont été une vraie tare pour la préparation et la planification de la saison. Une réelle fatigue physique et mentale s’est déjà faite ressentir à cause de ces coupures. Maintenant, le groupe vit bien et est très heureux de se retrouver à chaque fois pour bosser ensemble. Il y a eu beaucoup d’entraînements afin de garder le rythme des matchs malgré leurs absences. Cette dernière coupure d’un mois avant la phase finale aura fait du bien à l’organisme permettant de se ressourcer et de lever le pied sur les entraînements afin de repartir sur la deuxième phase avec un bloc de deux mois qui nous attend et qui ne sera pas de tout repos.
Pour les play-offs, on passe à huit matchs en deux mois…
Je me fais pas de soucis par rapport à la fréquence des oppositions car les filles ont eu l’habitude de s’entraîner même sans les matchs donc là elles s’entraîneront pour les matchs, ce qui est d’autant plus motivant, par contre l’intensité des rencontres sera complètement différente et c’est sur ce point là qu’il faudra répondre présent. Tout reste jouable sur cette fin de saison. Saint-Laurent est parti avec un avantage. Nous restons dans la course tout comme Golfe-Juan / Antibes qui est une grosse écurie du championnat. Tous les matchs seront très importants car une seule équipe peut monter en Nationale 3. Nous restons toujours dans la course et tant que nous y sommes on restera dans l’objectif initial du podium et pourquoi pas plus…
(Crédit photo : CTC Mandelieu – le Cannet-Rocheville)
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