C’était l’une des interrogations du début de saison de Pré-Nationale. Quelle santé pour Nice après sa relégation de Nationale 3 ? Les bilans sportif et humain sont positifs.
Le Nice Basket est de retour. Reléguée de Nationale 3, l’équipe du coach Sahbi El Mokni réussit son début de saison. Cinq matchs, cinq victoires, une moyenne de 27.4 points d’avance. Lourd. Certes, comme nous l’avons déjà répété en évoquant d’autres équipes du haut de tableau, le top 4, toujours invaincu, ne s’est pas encore affronté : Monaco, Nice, Golfe-Juan / Vallauris et La Garde. Nice a joué, comme les autres, les formations qui vont lutter pour le maintien. Mais les Niçois répondent présents et ont visiblement fait table rase sur une saison catastrophique. « L’équipe n’a rien à voir avec l’année dernière. Offensivement et défensivement, c’est le jour et la nuit. On prend beaucoup de plaisir », clame haut et fort Rodrigue Mayunga à www.magsport06.fr.
Un discours qui va dans le même sens que celui de Jean-Daniel Malatesta, Président du GSEM. « Tous les signaux sont au vert. Les cadres encadrent, les blessés reviennent, les jeunes arrivent et le groupe vit bien. » L’un des hommes forts du basket niçois avait en effet émis un souhait pour cette saison. Outre le retour des victoires, il aspirait plus que tout à retrouver une âme et un esprit d’équipe conquérant. C’est chose faîte. « On a la bonne attitude des deux côtés du terrain et sur le banc. Si le groupe est complet, on sera prêt pour affronter les grosses équipes du championnat. »
Dernièrement, à Brancolar, Nice a battu la réserve de Cagnes-sur-Mer. Match à la saveur particulière puisque les Cagnois sont aujourd’hui entraînés par Manu Fontaine, qui, après sept matchs de championnat, a été démis de ses fonctions du banc niçois il y a pile un an. Mais pour son retour, celui qui est également joueur dans cette équipe de l’USC, a du plier, malgré une bonne résistance, comme l’explique Mayunga. « Il a 32 points d’écart à la fin du match (98-66) mais ce fut quand même difficile, surtout à l’intérieur. Dès le début Cagnes était très agressif, tenant le score durant toute la première période. Manu nous a donné du file à retorde et tous nos intérieurs se sont retrouvés rapidement avec beaucoup de fautes. »
Ainsi, Nice a mis du temps à se défaire des griffes de Cagnes-sur-Mer. Mais au retour des vestiaires, l’un des piliers de cette équipe, Christian Mulumba, a claqué en très peu de temps quatre shoots à trois points, permettant à Nice de mettre la tête sous l’eau à ses adversaires. Définitivement ? Et non… « Rien n’était fait car Cagnes va revenir à moins de dix points au quatrième quart temps. Mais le manque de rotation, la fatigue et les fautes font qu’ils n’ont pas tenu », conclu Mayunga.
Nice est donc au rendez-vous mais encore une fois, les confrontations entre les ténors n’ont pas eu lieu. Mais le titre – et donc la montée en Nationale 3 – se jouera aussi sur les oppositions face aux petits. Celui qui aura le malheur de passer aux travers rien qu’une seule fois, va compromettre ses chances. « Pour le moment on est bien. On sait qu’on a pas encore joué les gros, mais on ne sous estime aucune équipe. On prend les matchs un par un : on ne s’avance pas. » Prochain round pour Nice, ce samedi dans la salle de l’ASPTT Toulon qui compte le bilan inverse de cinq défaites et qui possède la pire attaque du championnat avec une moyenne de 53.2 points marqués. Mais, encore une fois, chaque match a une histoire particulière et Nice doit conserver, malgré ses facilités, le même degré d’exigence et de motivation.
(Crédit photo : Stéphanie Avenia)
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