Coup dur pour le monde cycliste au sein du département des Alpes-Maritimes. Le Grand-Prix de Nice, organisé par le Sprinter Club de Nice Jollywear, qui devait se dérouler le 29 juin prochain, a été tout bonnement annulé. Cette course, tracée par Charly Bérard, l’un des fidèles gregario de Bernard Hinault, devait servir de répétition générale à la course en ligne des Jeux de la Francophonie qui auront lieu à Nice en septembre prochain. Elle s’inscrivait également dans un contexte de fête autour du cyclisme avec la venue du Tour de France à Nice cette année. La raison officielle ? L’absence de l’autorisation préfectorale. Mais sur les raisons de ce refus, les déclarations diverges. « Le point sensible de tracé est le passage à Saint-Laurent du Var avec le passage à proximité du centre commercial Cap 3000. Bloquer la sortie d’autoroute n°49, un samedi après-midi, avec les vacanciers qui vont à la plage, n’était pas jouable selon la préfecture », explique le directeur sportif du Sprinter Club de Nice Olivier Presse. Une version qui n’est pas confirmée par Michel Boudet du service des sports de la ville de Nice : « Il aurait été possible de bloquer la circulation pendant quinze minutes et même de réguler celle-ci entre différents groupes de coureurs. ». Pour Boudet, il faut aller chercher la faute autre part. « Le souci vient du dispositif de signalisation et donc de la sécurité. Il était demandé au club d’avoir à sa disposition 180 signaleurs tout au long de la course. A moins d’une semaine du jour J, le compte n’est pas là ».
« C’est dommage (…) c’est leur choix »
Pourtant, Olivier Presse, bien qu »il reconnaisse que le total de 180 signaleurs n’est pas atteint, évoque une autre solution. « Nous avons expliqué à la prefecture qu’un signaleur qui était au départ pouvait être présent à l’arrivée. Entre Saint-Jeannet et Saint-Laurent du Var il y a quatre kilomètres. Et pendant ce temps les coureurs en ont cent à couvrir. On pouvait doubler les postes. C’est dommage car on travaille sur ce projet depuis deux mois. Mais c’est ainsi, ce sont eux qui décident et pas nous. Ils ont estimé que la sécurité ne pourrait être assurée et c’est leur choix : nous le respectons ». Le Grand-Prix de Nice s’est également retrouvé enclavé entre deux événements majeur. L’ironman de Nice, qui s’est déroulé ce dimanche 23 juin, est « intouchable » prévient Boudet. Et puis, le 30 juin, se déroule le contre la montre amateur du Tour de France sur le parcours du contre la montre par équipes du 2 juillet des professionnels. Deux institutions qui ont laissé que peu de places au Grand-Prix de Nice et au monde du cyclisme amateur dans sa généralité. Mais le bruit court déjà que la Mairie de Nice souhaiterait organiser un beau Grand-Prix de Nice l’année prochaine en évitant Saint-Laurent du Var. Ce ne serait donc que partie remise. De quoi donner envie de relancer le projet de plus belle.
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