A mi-parcours de la saison régulière de LFH, Nice est sixième. Si Gardillou peut compter sur un parcours sans faute à domicile, Nice est très loin du compte à l’extérieur.
En s’imposant il y a une semaine 23-22 à domicile contre Nantes, l’OGC Nice a terminé la phase aller de LFH de la meilleure des façons : en gagnant les trois points. Un capital vital pour débuter le sprint final en janvier sans être dans les quatre derniers du classement et donc ne pas être provisoirement en play-downs*. Nice a donc lavé l’affront après une double défaite en match aller-retour contre cette même équipe de Nantes en huitièmes de finale de la coupe de la Ligue : « Dire que la coupe n’était pas notre objectif est un secret de polichinelle. Nous avons utilisé ces matchs pour travailler des options de jeu pour le championnat. C’est toujours difficile de jouer trois fois de suite contre la même équipe. Nous avons connu la même situation il y a un an contre Dijon », analyse l’entraîneur niçois Sébastien Gardillou. Pourtant, dès les premières minutes de cette neuvième journée, la situation est mal engagée pour Nice : « On manque d’agressivité en défense. On doit avoir plus d’envie et de volonté à certains moments. Parfois on ne répond pas présent sur cet aspect du handball et pour le moment je ne sais pas encore d’où vient le souci. » Nice est ainsi mené dans sa salle (12-15) à la mi-temps. « Finalement on parvient à inverser la tendance. Notre gardienne devient plus performante et réalise plusieurs arrêts. Une dynamique se crée et la confiance revient. »
« Notre jeu collectif est encore trop faible »
Pourtant, Sébastien Gardillou attend toujours qu’un leader de jeu et de comportement se révèle dans ce groupe. « Il faut du temps. Plus de temps que nous le pensions en début de saison. Il y a encore un décalage entre l’acceptation des rôles et la prise de responsabilités. » A mi-saison, l’entraîneur niçois, arrivé à l’été 2012, juge la situation de son équipe « tout juste dans les clous. » Avec quatre victoires et à domicile pour cinq défaites à l’extérieur en neuf journées, Nice est sixième du championnat, composé de dix équipes, à égalité de points avec Toulon (5e). Mais la tâche va sérieusement se corser. « La première phase était à notre avantage puisque nous recevions nos adversaires directs. A partir de janvier, nous allons nous déplacer chez eux et en même temps recevoir les gros : Metz, Fleury, Issy, Le Havre et Toulon » Nice est donc condamné a réalisé au moins un exploit à domicile et en même temps tenir le choc à l’extérieur contre les derniers : Besançon, Nîmes Nantes et Mios. « Nantes va gagner plus de points à partir de janvier. Ça joue bien au handball. Lorsque leur effectif sera au complet, les Nantaises seront redoutables. Nîmes devrait aussi jouer les trublions », confie Gardillou. Nice devance ces deux formations de quatre et six points mais tout peut aller très vite. « Nous sommes toujours menacés car pour le moment nous n’avons pas la capacité de nous aménager un matelas », poursuit le coach. Pour cela, Nice aurait du aller chercher une victoire, ou au minimum un match nul, hors de ses bases. Au lieu de cela, Nice a perdu ses cinq matchs à l’extérieur avec une moyenne de 8,6 points de retard. « Notre jeu collectif est encore trop faible et trop pauvre. Il faut maintenant accepter le compromis collectif par rapport à la carte individuelle. On travaille dessus : la construction d’un collectif. »
Le Gym possède maintenant plus d’un mois pour arriver prêt pour 2014. Avant de recevoir Issy le 10 janvier à l’occasion de la dixième journée du championnat, Sébastien Gardillou et sa LFH joueront leur huitième de finale de la coupe de France le 4 ou le 5 janvier pour une dernière répétition.
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