Homme de caractère et de devoir, Matthias Piault retrouve à la fois le basket de le CCAB. Capitaine de route de Maxime Zianveni, il aspire à prendre du plaisir et à transmettre.
Après un break de deux saisons, Matthias Piault est de retour aux affaires et dans un club qu’il connaît par cœur, le CCAB, couleurs avec lesquelles il a connu pour le passé la Nationale 2 et un titre de champion de France en Nationale 3. « J’en ai profité pour voyager pas mal et surtout beaucoup travailler. Mais là, avec la situation actuelle, même si on a peu de visibilité, mon industrie est très impactée et je devrais donc être légèrement moins pris professionnellement sur les mois qui viennent. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais pour un dernier challenge », explique t-il à www.magsport06.fr.
Son objectif est de refermer sa carrière sur une note positive. Après une première saison satisfaisante à Monaco, la seconde, en 2017-2018, lui a laissé un goût amère. « Je ne voulais pas en rester là avec le basket. Ce sport prend une place importante dans ma vie. » Si c’est en Nationale 3 qu’il aurait aimé le reprendre, entre guillemets, plus en douceur, le voici pourtant de retour en quatrième division. « En N3M les contraintes sont moindre mais quand on a commencé à discuter avec Max (Maxime Zianveni ; nouveau coach du CCAB : ndlr) on s’est rendu compte qu’il y avait un intérêt commun et quelque chose à tenter. » Les deux hommes se connaissent depuis plus de quinze ans. Étant également très attaché au CCAB, aux supporters et à ses dirigeants, Piault s’est laissé convaincre.
Mais le joueur de 194 cm précise qu’il sera là pour faire de son mieux. Physiquement, c’est encore l’inconnu. S’il préserve du mieux possible ses adducteurs, il se doit de se préparer. « Je souligne aussi que j’ai toujours un emploi du temps serré et ce n’est pas prévu que je puisse faire tous les matchs. Mais si je m’engage dans ce challenge, c’est pour faire tout ce dont je serai capable. Je veux aider l’équipe en faisant de mon mieux. Mon intérêt n’est pas individuel mais collectif. » Avec son expérience, il sait qu’une saison est très longue et avec le contexte global actuel, chaque paire de jambes, même disponible ici et là sans régularité, peut être utile.
Pour gagner en compétitivité et se tenir en forme, Piault ira sans soute aussi en Pré-Nationale avec la réserve. « A défaut de pouvoir courir plus vite qu’eux, je serai heureux de pouvoir transmettre un petit peu aux plus jeunes des équipes seniors. » Même si, à tout juste 32 ans, il n’a pas encore la pancarte d’un vieux de la vieille, il sait qu’il s’agit sous doute ici de ses derniers paniers et d’être un relai à la nouvelle génération, priorité désormais du club, qui se veut d’être un vrai tremplin pour les divisions supérieures, le motive d’autant plus.
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