La NF2 du Cavigal Nice Basket 06 est sur le pont depuis maintenant dix jours. Après deux journées de championnat le coach Michaïloff évoque les ambitions des espoirs.
Si la Ligue Féminine du Cavigal Nice Basket 06 reprend son championnat ce week-end, sa réserve, la NF2 du coach Alexandre Michaïloff, est déjà bien encrée dans son nouveau championnat avec deux journées jouées. Sportivement, la réserve niçoise, qui évoluait la saison dernière en NF3, n’a pas obtenu son ticket pour monter. Mais l’équipe première, coachée par Rachid Meziane, est elle montée en première division. Ainsi, le CNB06 a vu, automatiquement son équipe espoir monter d’un cran. « Notre objectif est de voir ses filles de NF2 jouer un jour avec la LFB. Notre réussite passe par la formation. C’est notre identité et notre avenir passe par là », nous souffle Michaïloff.
« Une défaite logique mais frustrante »
Il y a dix jours, les jeunes niçoises ont débuté leur championnat par un succès convainquant contre une autre équipe espoir, à Montpellier, sur le score net de 48 à 70. Mais ce samedi, Nice est tombée sur une solide et expérimentée formation de l’AS Monaco, qui jouait aussi en NF3 la saison dernière. « On réalise une mauvaise première mi-temps. Nous avons du mal à entrer dans le match et sommes hésitant. Nous ne sommes pas parvenus à nous adapter à ce que Monaco nous a proposé », explique Michaïloff. Nice va se reprendre défensivement dans le deuxième quart-temps en encaissant seulement douze points mais n’en marque que onze. « On se cherche un peu et c’est dans le troisième quart-temps que nous sommes au niveau offensivement. Puis on retrouve une grosse dureté défensive. On s’adapte enfin. » Mais après être revenu à un point de Monaco à trois minutes du buzzer (61-60), le NCB06 va « mal négocier deux ballons ». La jeunesse d’une équipe qui ne comptait dans ses rangs contre Monaco qu’une joueuse de plus de 18 ans est passée par là. Au final, l’équipe qui a gagné le plus quarts-temps s’impose, c’est « logique mais la frustration était présente. » Défaite 68 à 60.
« On ne sait jamais… »
La réserve niçoise est donc présente au sein d’un championnat où la majorité des équipes, hormis les autres espoirs Lyon et Montpellier, sont des groupes d’expérience et construit pour la dureté d’un championnat comme la NF2. Ses adversaires ont 23, 25 ou 27 ans de moyenne d’âge, là ou la plus ancienne niçoise n’a que 19 ans. « Dans l’intensité physique nous sommes au niveau. Maintenant nous devons apprendre. Il faut travailler pour avoir un niveau plus linéaire et continuer à progresser. C’est ça le plus important. » Car l’objectif de Michaïloff est de voir ses filles s’entraîner avec la Ligue Féminine, puis avoir du temps de jeu pour plus tard, peut-être, devenir une pièce maîtrise de l’équipe fanion du club. Aujourd’hui Laetitia Guappo (1995) et Margot Vidal Genève (1995) ont déjà leur place dans le groupe professionnel. Aujourd’hui, selon les paroles de l’entraîneur, six autres joueuses sont susceptibles d’intégrer le groupe lors des entraînements. « Mais on ne sait jamais ce qui arrivera d’ici six mois, un an ou deux ans. Ceux ne sont pas les plus talentueuses qui y arriveront mais les pus besogneuses. Celles qui arriveront à faire valoir leurs qualités pour mener à bien leur projet, » souligne Alexandre Michaïloff. Prochain rendez-vous pour la NF2 niçoise le 12 octobre à 15h30 avec la réception de Meyzieu qui a perdu ses deux premières journées.
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